Ce que révèle Original Sin n’est pas seulement une enquête explosive sur l’état de santé du président Joe Biden. C’est un acte d’accusation contre une poignée d’individus qui ont volontairement sacrifié la transparence sur l’autel du pouvoir.
Ces révélations font froid dans le dos : des problèmes cognitifs connus depuis 2015, aggravés dès 2020, masqués méthodiquement jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est plus une erreur de jugement. C’est une trahison délibérée du peuple américain.
L’ampleur de la dissimulation est proprement révoltante. Des vidéos truquées, des discours millimétrés par des spécialistes des fonctions cognitives, une mise en scène permanente : tout a été orchestré pour maintenir les apparences. Dans une démocratie, le droit à l’information n’est pas une faveur, c’est un fondement. Ici, il a été piétiné par un clan accroché au pouvoir comme une élite aux abois. Le Parti démocrate, certaines institutions, et des médias jadis respectés ont été complices d’un mensonge d’État.
Ce n’est pas seulement Joe Biden qui vacillait, mais la démocratie américaine elle-même. Laisser un homme désorienté gérer des dossiers aussi cruciaux que l’Ukraine, le Moyen-Orient ou la Chine, c’est mettre le monde entier en péril. Un président dont la lucidité se limitait à quelques heures par jour n’a pas seulement failli à ses devoirs ; il a été le visage d’une superpuissance dont le pilotage était, en réalité, entre les mains de non-élus. Voilà où conduit l’obsession de préserver des équilibres partisans à tout prix.
Les conséquences dépassent les frontières des États-Unis. Les décisions d’un président américain résonnent à l’échelle globale. L’opacité autour de son état a donc nui à l’ensemble du monde occidental. Il faut le dire haut et fort : maintenir un chef d’État incapable à la tête d’une puissance nucléaire, c’est jouer avec la stabilité de la planète. C’est aussi nourrir les théories du complot, renforcer la défiance envers les élites et fragiliser encore davantage une démocratie déjà minée par les divisions internes.
Le peuple mérite mieux qu’un simulacre de présidence orchestré par des stratèges de l’ombre. Ceux qui ont voulu se protéger en muselant la vérité devront répondre de leurs actes devant l’Histoire. Il ne s’agit pas de pointer un homme malade du doigt, mais de condamner un système qui a choisi la manipulation plutôt que l’honnêteté. C’est là que se trouve le vrai scandale.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Birame Diop.
Mis en ligne : 23/05/2025
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