Le grand rendez-vous du Dialogue national est fixé au mercredi 28 mai. À quelques jours de l’événement, les états-majors politiques dessinent une mosaïque de positions face à l’appel lancé par le président Bassirou Diomaye Faye.
Si certains acteurs ont déjà claqué la porte, d’autres confirment leur présence, tandis qu’une frange reste en attente, entre calculs stratégiques et hésitations assumées.
Dans le camp des participants, une annonce fait particulièrement jaser : le Parti Libéral Social Sénégalais (LSS) de Samuel Sarr a choisi de répondre favorablement à l’invitation du Dialogue national. Une décision inattendue, au regard de la situation personnelle de son leader actuellement détenu.
D’après des informations révélées par Les Échos, le LSS a officiellement décidé de prendre part au Dialogue, malgré l’incarcération de Samuel Sarr dans le cadre de l’enquête sur West African Energy (WAE). Une position qui tranche avec le silence observé ces dernières semaines au sein de la formation politique.
Arrêté en novembre 2024, l’ancien ministre de l’Énergie est détenu au Pavillon spécial. Ses avocats ont récemment introduit une demande de mainlevée de son mandat de dépôt, en s’appuyant sur un rapport médical établi à la demande du juge d’instruction. Le document conclut à une incompatibilité entre son état de santé et la détention, relançant ainsi le débat sur les conditions de sa privation de liberté.
À mesure que le jour J approche, le climat politique se tend. Entre postures affirmées, absences annoncées et ralliements inattendus, le Dialogue national promet d’être le théâtre de dynamiques contrastées, où chaque présence — ou absence — portera un sens politique fort.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 26/05/2025
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