L’annonce faite par le Premier ministre Ousmane Sonko concernant le processus de renégociation des contrats de marchés publics hérités du précédent régime, l’alerte lancée par le général à la retraite Méïssa Sellé Ndiaye sur la menace djihadiste, ainsi que l’assassinat d’un opérateur économique à Témento, dans le département de Vélingara, figurent parmi les sujets phares traités dans les quotidiens parvenus ce lundi à NotreContinent.
En déplacement depuis jeudi dernier en Côte d’Ivoire pour une visite d’amitié et de travail — première étape d’une tournée qui le mènera ensuite en Guinée et en Sierra Leone —, le Premier ministre Ousmane Sonko a rencontré samedi à Abidjan la communauté sénégalaise établie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Lors de cette rencontre, le chef du gouvernement est revenu sur les premiers résultats du processus de renégociation des marchés publics engagé par les nouvelles autorités.
« 150 milliards engrangés », titre Le Soleil, qui souligne que « le chef du gouvernement a mis en lumière les premières actions du régime de Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre la mauvaise gestion et les renégociations des marchés publics, lesquelles ont permis à l’État du Sénégal de récupérer plus de 150 milliards de francs CFA ».
« Ces démarches, selon Ousmane Sonko, s’inscrivent dans une volonté claire de rationaliser les dépenses publiques, redonner confiance aux citoyens et dégager des ressources internes au service du développement », poursuit le quotidien, qui ajoute que « devant les Sénégalais d’Abidjan, le chef du gouvernement a réaffirmé son engagement pour la transparence ».
Sud Quotidien enchaîne avec le titre suivant : « 150 milliards de gain », précisant que cette somme, obtenue dans le cadre de la renégociation des marchés publics, s’inscrit dans « un vaste chantier d’assainissement de la commande publique ».
« L’État du Sénégal a déjà engrangé plus de 150 milliards de francs CFA grâce à la renégociation de plusieurs marchés publics attribués avant l’arrivée aux affaires du nouveau gouvernement », relève le journal.
L’Info précise pour sa part que « la renégociation de certains contrats publics attribués avant l’arrivée du nouveau régime à des entreprises — notamment celles opérant dans les domaines de la construction scolaire et hospitalière — a permis de rapporter déjà plus de 150 milliards ».
Dans un tout autre registre, L’As attire l’attention sur la sortie du général Méïssa Sellé Ndiaye, ancien aide de camp de l’ex-président Macky Sall, qui met en garde contre la menace djihadiste au Sénégal.
« Le général Méïssa Sellé Ndiaye met en garde le régime », écrit le quotidien. « Prenant la parole samedi en marge de la cérémonie de parrainage du lycée de Koki (Louga), il a exhorté les nouvelles autorités à prendre au sérieux les risques sécuritaires liés à la menace djihadiste aux frontières du pays, mais aussi à la présence croissante de forces souterraines à l’intérieur même du territoire. Selon lui, l’erreur serait de croire que cela n’arrive qu’aux autres », rapporte L’As.
Vox Populi titre : « Le général Méïssa Sellé Ndiaye appelle à la vigilance face à la menace djihadiste ». Et de rapporter ses propos : « Il y a de quoi s’inquiéter (…) L’erreur serait de croire que cela n’arrive qu’aux autres. Personne n’est à l’abri ».
Le Quotidien, pour sa part, parle de « l’alerte du général Méïssa Sellé Ndiaye » et s’intéresse également à un fait divers sordide qui secoue la localité de Témento (Vélingara), où un opérateur économique a été tué par un aide-soignant.
Selon Source A, « l’adjudant Tamsir Oumar Diouf, chef de la brigade de Pakour, a ouvert une enquête après la plainte de Serigne Sylla, collaborateur du défunt, signalant la disparition de la victime depuis le 17 mai ».
Le journal relate qu’« après avoir identifié l’ICP de Témento comme la dernière personne à avoir échangé avec la victime, une descente inopinée a été menée par les gendarmes à son domicile. C’est là que l’horreur s’est révélée : l’un des pieds de la victime a été découvert dans la pièce servant de toilettes à l’agent de santé ».
« L’ASC tue et enterre un opérateur économique dans sa cour », affiche en une L’Info, donnant à ce drame une dimension aussi macabre qu’alarmante.
Ainsi, entre réformes économiques, préoccupations sécuritaires et faits divers dramatiques, le Sénégal entame la semaine sous le signe de la tension et de la vigilance.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 02/06/2025
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