Pendant que les dirigeants du monde débattent à coups de discours creux dans des COP de plus en plus stériles, le rôle crucial des océans dans la régulation du climat reste largement sous-estimé.
Ce géant bleu, qui recouvre plus de 70 % de la surface terrestre, assure un rôle crucial en absorbant près de 30 % du dioxyde de carbone émis par l’humanité et en captant plus de 90 % de l’excès de chaleur dû à l’effet de serre. Sans ce rôle crucial des océans, la Terre serait déjà invivable.
Pourtant, malgré cette importance capitale, nous continuons à étouffer cet écosystème vital : pollution plastique, acidification, surpêche, déversements toxiques. L’océan encaisse, sans broncher, mais les signes de fatigue sont là. Le ralentissement de la circulation thermohaline, les vagues de chaleur marine, la disparition d’espèces… tout indique que ce rôle crucial des océans est en train de s’effondrer.
Et que ferons-nous le jour où l’océan dira stop ? Quand il n’absorbera plus le CO₂ mais en relâchera ? Quand il ne refroidira plus les pôles mais les réchauffera ? Il sera trop tard pour regretter nos excès.
Il est temps d’arrêter de considérer l’océan comme une simple « zone tampon » de nos excès. Ce rôle crucial des océans ne peut plus être ignoré. C’est un pilier de l’équilibre planétaire. Sans lui, pas de climat vivable, pas de nourriture, pas de vie.
Alors que les rapports scientifiques se multiplient et que les océans hurlent en silence, l’inaction devient criminelle. Laisser l’océan mourir, c’est programmer notre propre extinction.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Amadou Ba.
Mis en ligne : 03/06/2025
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