Depuis le décès de mon père, un grand vide s’est installé dans ma vie. Cette perte a marqué le début d’une solitude pesante, qui ne m’a plus quittée. Alors que j’aurais espéré trouver du réconfort auprès des miens, ma famille m’a peu à peu reléguée dans l’oubli, m’isolant davantage au lieu de m’apporter le soutien attendu.
C’est dans cette période de grande fragilité que j’ai fait la rencontre d’un garçon. Sa présence a été comme une lumière au milieu de mes ténèbres. Il m’apportait de l’attention, de la chaleur humaine, et surtout, une lueur d’espoir. Grâce à lui, j’ai recommencé à croire que le bonheur était encore possible, que la vie méritait d’être vécue malgré la douleur.
Mais ce fragile équilibre s’est effondré du jour au lendemain. Sans prévenir, sans explication, il s’est éloigné, me laissant une fois de plus face à l’abandon. Son silence a été aussi brutal qu’incompréhensible. Je me suis retrouvée seule à nouveau, avec un cœur meurtri et des questions sans réponse.
Je ne peux m’empêcher de penser qu’il porte une part de responsabilité. Il m’a tendu la main, il m’a redonné foi en des lendemains meilleurs, pour ensuite tout retirer aussi vite. Ce faux espoir m’a blessée plus que je ne l’aurais imaginé, car il s’est construit sur un terrain déjà fragile, déjà ébranlé par le deuil et l’exclusion.
Aujourd’hui, je me sens trahie, vidée, comme si je n’avais plus ma place nulle part. Ce nouvel abandon ravive les douleurs anciennes et me plonge dans un désespoir encore plus profond. J’essaie de tenir, mais chaque jour ressemble à un combat pour retrouver un sens à mon existence.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 04/06/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.