Au huitième jour de ce conflit qui ne cesse de s’intensifier, l’Iran a tiré dans la nuit du 19 juin une nouvelle vague de missiles sur Israël, déclenchant des alertes antiaériennes dans plusieurs régions du pays.
Les sirènes ont retenti dans le sud et le centre d’Israël, notamment à Tel Aviv, Jérusalem et autour de Beersheba, où la tension est à son comble.
Selon l’armée israélienne, cette attaque de l’Iran comprenait non seulement des missiles balistiques classiques, mais aussi, pour la première fois depuis le début des hostilités, des missiles à sous-munitions. Ces derniers dispersent une vingtaine de petites bombes à haute altitude, ciblant des zones densément peuplées, en particulier autour de Tel Aviv et Ramat Gan. Une de ces sous-munitions est tombée sur une maison à Azor, sans faire de victimes, mais rappelant la gravité et le danger de cette nouvelle forme d’armement.
Le bilan humain en Israël est cependant plus lourd à Beersheba, où le Soroka Medical Center a subi un impact direct. Plus de 270 personnes ont été blessées, dont plusieurs dans un état grave. L’hôpital, ainsi que les quartiers environnants, ont subi d’importants dégâts matériels, témoignant de l’escalade dramatique du conflit.
Cette intensification des violences s’accompagne de frappes israéliennes ciblant des centres nucléaires iraniens, tandis que drones et bombardements touchent à la fois des infrastructures civiles et militaires, souvent situées dans des zones habitées, aggravant le bilan côté de l’Israël.
Le conflit Iran-Israël semble s’engager dans une phase plus dangereuse, avec des armes de plus en plus destructrices et une population civile prise en étau.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 20/06/2025
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