Je suis une jeune femme mariée depuis huit ans et mère de deux filles. Mon mari et moi sommes unis sous le régime de la polygamie. Depuis le début de notre union, c’est moi qui assure presque toutes les responsabilités du foyer. Je travaille, je paie le loyer, je prépare les repas et je m’occupe de nos enfants. Mon mari, de son côté, ne fait pratiquement rien, affirmant qu’il cherche du travail mais sans résultats concrets. À chaque proposition d’emploi, il refuse en évoquant un salaire qu’il juge insuffisant.
Malgré cela, j’ai toujours tenu bon en me disant que les choses allaient s’arranger. Je l’ai même encouragé à commencer quelque part, à évoluer avec le temps, mais il m’a répondu qu’il n’a pas fait Bac +6 pour « souffrir ». Alors j’ai serré les dents, continué à prendre sur moi, sans jamais me plaindre. J’ai même trouvé un second emploi pour que notre famille puisse s’en sortir.
Mais dernièrement, à mon retour du travail, il m’a annoncé qu’il souhaite prendre une seconde épouse. Sur le moment, j’ai cru avoir mal entendu. Il m’a expliqué qu’il trouve que je travaille trop, que je ne m’occupe plus suffisamment de lui, et qu’une seconde femme serait la solution pour son bien-être. Il est même allé jusqu’à évoquer la cousine d’un de ses amis comme choix possible. Épuisée, j’ai gardé mon calme et je n’ai rien répondu.
Deux jours plus tard, il m’informe que sa mère est au courant et que toute sa famille approuve son projet. Il veut même que je l’accompagne pour faire les démarches. Encore une fois, je suis restée silencieuse.
Le lendemain, j’ai pris une décision : j’ai séparé la maison en deux. Je lui ai attribué sa partie, avec ses ustensiles, et je lui ai dit qu’à partir de maintenant, chacun prend en charge ses dépenses. Il s’est étonné, et je lui ai expliqué que s’il se considère prêt pour la polygamie, il doit aussi être capable d’assumer ses responsabilités d’adulte, à commencer par ses factures. Moi aussi, je vais gérer de mon côté. Les enfants resteront sous ma responsabilité, mais tout le reste sera désormais séparé.
Il s’est mis à pleurer, mais j’ai tenu bon. J’ai trop longtemps vécu dans un rêve qui ne me convenait pas. Je lui ai même dit que s’il tarde à épouser cette femme, je l’aiderai moi-même à le faire. Désormais, chacun lutte à son niveau. Ma décision est prise.
Ma belle-famille m’accuse d’être dure, disant que je ne suis pas la première femme à soutenir un homme. Je leur ai simplement répondu : qu’ils le prennent en charge, lui et sa deuxième épouse. Mais il est hors de question que je sois l’épouse d’un homme… et de sa femme.
Voilà la situation. Ai-je mal agi ?
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 03/07/2025
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