Nouvelle tragédie dans la bande de Gaza : Un conflit sans issue - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - International | Par Eva | Publié le 10/07/2025 02:07:15

Nouvelle tragédie dans la bande de Gaza : Un conflit sans issue

Dans la nuit du lundi au mardi, une embuscade à Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza, a coûté la vie à cinq soldats israéliens et blessé quatorze autres, selon un communiqué officiel de l’armée israélienne. Cette tragédie dans la bande de Gaza s’ajoute à une série d’affrontements sanglants, marqués par la mort d’un soldat israélien début juillet, et celle d’un officier ainsi que six soldats fin juin.

Face à ces violences répétées, une question s’impose : jusqu’où ira cette spirale infernale ? Il devient de plus en plus évident que chaque mort, chaque attaque, chaque riposte ne fait que nourrir un cycle ininterrompu de haine, où la souffrance partagée semble être devenue le seul langage possible.

Le drame de Beit Hanoun s’inscrit dans une histoire longue et douloureuse : celle d’un conflit qui, depuis des décennies, oppose Israël et le peuple palestinien, sans qu’aucune issue durable n’ait été trouvée. Depuis l’opération militaire déclenchée par Israël à Gaza en réponse aux attaques du Hamas, les pertes humaines s’accumulent, des deux côtés. La bande de Gaza, enclavée, surpeuplée et régulièrement pilonnée, vit dans une instabilité permanente. Chaque incursion israélienne y laisse des familles endeuillées, des infrastructures détruites, des traumatismes profonds. De l’autre côté, les attaques contre les forces israéliennes nourrissent un sentiment d’insécurité constant et ravivent les appels à une répression encore plus sévère.

L’attaque du bataillon Netzah Yehuda est révélatrice d’un scénario désormais familier : une embuscade, suivie d’un échange de tirs, une intervention difficile des secours, des morts, puis une annonce de représailles. Ce scénario se répète, semaine après semaine, avec une précision déconcertante. Et chaque acte de violence appelle une réponse armée, qui elle-même engendrera une nouvelle riposte. Il ne s’agit plus ici de dissuasion, mais d’un automatisme devenu aveugle. À ce rythme, la question n’est plus de savoir si de nouvelles vies seront perdues, mais quand.

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Ce cycle sans fin n’apporte aucune solution. Il ne garantit ni sécurité pour les Israéliens, ni dignité pour les Palestiniens. Bien au contraire : il radicalise les positions, enterre tout espoir de dialogue, et éloigne chaque jour un peu plus la possibilité d’une paix juste et durable. Continuer ainsi, c’est accepter que la guerre soit la norme. Pourtant, les exemples internationaux ne manquent pas pour montrer que d’anciens ennemis irréconciliables ont su rompre avec la logique de la vengeance : l’Afrique du Sud post-apartheid, l’Irlande du Nord, ou encore le Rwanda. Ces pays ont compris qu’il fallait choisir entre la paix et le ressentiment, mais qu’on ne pouvait pas garder les deux.

Il faut briser ce cycle morbide. Les événements de Beit Hanoun ne doivent pas seulement susciter l’émotion, mais aussi l’introspection. Jusqu’à quand l’opinion publique internationale acceptera-t-elle ce jeu macabre ? Jusqu’à quand les gouvernements concernés continueront-ils à alimenter une guerre qui ne profite à personne, si ce n’est à ceux qui prospèrent sur la peur ? Il faut une volonté politique forte, courageuse, des deux côtés, pour sortir du piège des représailles et imaginer une nouvelle voie. La souffrance humaine, qu’elle soit israélienne ou palestinienne, mérite mieux que l’indifférence.

La paix ne naîtra jamais d’un champ de ruines. Elle commence par le refus du sang pour répondre au sang.

Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Angel Koffi.
Mis en ligne : 10/07/2025

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2 commentaires
Fallou
niom khana douniou sonou
Le 2025-07-10 17:14:15
Théo
c'est plus une guerre mais des reglement de compte
Le 2025-07-10 17:09:00

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Fallou
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c'est plus une guerre mais des reglement de compte
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