Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
Un homme de 47 ans marié depuis 12 ans, père de quatre enfants, se retrouve dans une situation gravissime avec la fille de son épouse âgée de 15 ans. Il explique s’être investi comme figure paternelle et protectrice auprès de cette adolescente, mais affirme qu’elle l’aurait « piégé » pour tomber enceinte. Si l’on peut comprendre les regrets et l’angoisse exprimés, il est crucial d’adopter un regard critique : les faits relatés révèlent une violation profonde des limites éthiques et légales. Cette situation est inacceptable et relève d’une responsabilité entière de l’adulte impliqué.
La protection et la guidance des adolescents relèvent d’une responsabilité parentale et sociale sérieuse. Dans ce cas précis, l’homme occupait une position de confiance vis-à-vis d’une mineure. Les adolescents, particulièrement à 15 ans, sont vulnérables et dépendent des adultes pour leur sécurité physique, émotionnelle et morale. La loi sénégalaise, comme dans de nombreux pays, considère toute relation sexuelle avec un mineur comme un crime sévère, indépendamment des circonstances alléguées.
L’homme se décrit comme un « père protecteur » et affirme avoir été « piégé » par la jeune fille. Cette justification est problématique. La responsabilité d’un adulte est de maintenir des limites claires et de ne jamais exploiter la vulnérabilité d’un mineur. Accueillir une adolescente dans son lit, quel que soit le prétexte de protection, constitue un manquement éthique majeur. Ce comportement, loin de protéger, crée un terrain de danger et d’exploitation. De plus, la tentative de dissimulation à l’épouse et à la mère de l’adolescente démontre une conscience de la gravité de l’acte.
Un adulte en position de confiance envers un mineur doit toujours agir dans son intérêt, jamais dans le sien. L’affirmation selon laquelle « elle m’a piégé » ne diminue en rien la gravité de l’acte.
L’homme occupe simultanément les rôles de beau-père et de figure protectrice. Transformer cette relation en relation sexuelle constitue une trahison fondamentale de ces rôles.
Une grossesse à 15 ans entraîne des risques médicaux et psychologiques majeurs. L’adulte est entièrement responsable de cette situation et non la victime.
Dans d’autres pays, des situations similaires ont conduit à des poursuites pénales sévères. L’argument de la « séduction » par l’adolescente est systématiquement rejeté par la justice, qui considère l’adulte comme responsable.
L’histoire rappelle celle d’Olivier Duhamel en France, où un beau-père a abusé de son beau-fils pendant des années, avant que la parole ne se libère. Dans les deux cas, l’agresseur a utilisé son statut pour imposer son emprise, puis a tenté de se présenter en victime. Ces schémas se répètent, car ils reposent sur un même mécanisme : la minimisation des faits et la culpabilisation de la victime.
Cette situation est inacceptable et met en lumière un manquement grave à l’éthique, à la loi et au rôle paternel. L’homme ne peut se défausser sur la mineure ; il est pleinement responsable de ses actes. La protection des adolescents doit primer sur toute justification personnelle. Il est essentiel de rappeler que dans de telles situations, les victimes sont toujours les mineurs, et toute manipulation de l’adulte, même masquée par le sentiment d’amour ou de protection, ne peut être tolérée. La société doit réaffirmer la nécessité de limites claires et de responsabilité totale pour tout adulte face à un mineur.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 04/09/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





