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L’affaire Sweet Beauté vient de prendre un nouveau tournant grotesque : après Françoise Hélène Gaye, c’est au tour de Maty Fall, alias Maty 3 Pommes, de s’en prendre publiquement à Adji Sarr, l’accusatrice d’Ousmane Sonko. Dans un post Facebook aussi virulent qu’accusateur, la journaliste dénonce des manœuvres « machiavéliques », des mercenaires engagés pour la faire taire, et des audios compromettants impliquant des personnalités influentes. Elle annonce porter plainte en Europe, preuves à l’appui, pour contrer ce qu’elle qualifie de tentative de discrédit systématique.
Mais au-delà des règlements de comptes entre ex-alliées devenues ennemies, c’est toute la supercherie autour d’Adji Sarr qui s’effondre, révélant une bande de manipulateurs prêts à tout pour leurs intérêts personnels.
Rappelons les faits : Adji Sarr, ex-masseuse du salon Sweet Beauté, avait accusé Ousmane Sonko de viol, déclenchant une crise politique sans précédent au Sénégal. Pourtant, dès le début, son récit était truffé d’incohérences. Elle a avoué avoir menti sur sa grossesse, affirmant avoir utilisé du coca-cola et du café pour avorter sur les conseils de Ndeye Khady Ndiaye, la gérante du salon. Pire, ses déclarations devant les juges et les médias occidentaux se sont révélées contradictoires, au point que même ses anciens soutiens, comme Françoise Hélène Gaye, la qualifient aujourd’hui de « manipulatrice de classe exceptionnelle ». Gaye, qui l’a longtemps défendue, admet désormais avoir été dupée : « Tu es une manipulatrice de classe exceptionnelle, tu exploites ton statut d’orpheline pour susciter la compassion ».
Maty Fall, elle, va plus loin : elle accuse Adji Sarr d’avoir tenté de nuire à sa réputation, de manipuler son entourage, et d’avoir fait capoter un deal grâce à des audios enregistrés. Elle évoque aussi une trahison lors d’une manifestation à Genève, et annonce vouloir traîner Sarr devant la justice européenne. Mais la question qui tue reste : pourquoi ces femmes, qui ont cru ou feint de croire à la version d’Adji Sarr, se retournent-elles aujourd’hui contre elle ? La réponse est simple : parce que le vent a tourné.
Françoise Hélène Gaye, Maty Fall et d’autres ont surfé sur l’affaire pour se positionner, gagner en visibilité, ou négocier des avantages avec l’ancien pouvoir. Aujourd’hui, alors que Sonko est au pouvoir et que l’État sénégalais semble moins enclin à protéger Adji Sarr, ses ex-alliées se défilent, jouant les victimes pour sauver leur peau. Pourtant, elles ont toutes contribué à alimenter la machine à mensonges, sachant pertinemment que les accusations contre Sonko étaient fragiles. Adji Sarr elle-même a fui au Royaume-Uni, laissant derrière elle un pays divisé et des morts sur la conscience.
Le peuple sénégalais, lui, n’a jamais été dupe. Malgré la propagande médiatique et judiciaire orchestrée sous Macky Sall, la majorité a désavoué Adji Sarr et plébiscité Sonko. Pourquoi ? Parce que les incohérences étaient trop flagrantes : une jeune femme seule devant des juges « choisis pour elle » n’a jamais pu prouver ses accusations. Pire, ses souteneurs Gaye, Fall, et autres activistes se déchaînent aujourd’hui contre elle, révélant des audios, des vidéos, et des « deals » cachés. Mais où était leur sens moral quand elles soutenaient une accusatrice dont le récit s’effritait à chaque audition ?
Cette affaire rappelle d’autres cas où des accusations politiques ont été instrumentalisées pour éliminer un adversaire. Au Sénégal comme ailleurs, on a vu des femmes utilisées comme pions dans des guerres politiques, avant d’être lâchées quand elles ne servent plus à rien. Adji Sarr n’est pas une victime : elle est le produit d’un système où certains n’hésitent pas à sacrifier la vérité pour le pouvoir. Ses ex-soutiens, aujourd’hui en pleine crise de conscience, ne cherchent qu’à se blanchir, alors qu’ils ont participé à la mascarade.
Au lieu de s’entretuer, ces femmes devraient toutes répondre de leurs actes. Elles ont contribué à une campagne de diffamation qui a coûté cher au pays. Adji Sarr, Gaye, Fall et les autres doivent assumer leurs responsabilités. La justice doit faire la lumière sur les manipulations, les financements occultes, et les pressions exercées. Car au-delà des règlements de comptes, c’est la crédibilité de la justice et des médias qui est en jeu.
L’affaire Sweet Beauté n’a jamais été qu’un théâtre d’ombres, où chacun jouait un rôle pour ses propres intérêts. Aujourd’hui, les masques tombent. Adji Sarr et ses ex-soutiens se déchirent, révélant au grand jour ce que tout le monde savait : cette affaire était un complot politique, et ses acteurs doivent en répondre. Le Sénégal mérite mieux que ces manipulations. Il est temps que la vérité éclate, et que ceux qui ont menti, manipulé, ou profité de la situation paient pour leurs actes. La comédie des victimes est terminée. Place à la justice.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Halilou Cissé.
Mis en ligne : 17/09/2025
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