Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
Une femme mariée, mère de trois enfants, avoue être tombée enceinte de son amant après des années de solitude et de négligence affective de la part de son mari. Elle se dit « dans un terrible dilemme », ne sachant que faire de cette grossesse non désirée, entre l’avortement et la peur d’être démasquée. Pardon, mais où est la surprise ? Quand on joue avec le feu, on finit par se brûler. Plutôt que de chercher des excuses ou de la compassion, il est temps de regarder la vérité en face : vous avez fait des choix, assumez-les. Votre histoire n’est pas celle d’une victime, mais celle d’une adulte qui a pris des risques en connaissance de cause. Maintenant, vous voulez qu’on pleure avec vous ? Désolée, mais la compassion a ses limites.
Oui, votre mari est souvent absent. Oui, il est infidèle. Oui, il ne vous dit jamais « je t’aime ». Mais depuis quand l’infidélité est-elle une réponse à l’infidélité ? Depuis quand la solitude justifie-t-elle de trahir ses engagements ? Vous étiez mariée, mère de famille, et vous avez choisi de franchir la ligne rouge. Vous saviez très bien que votre amant était marié, lui aussi. Vous saviez que cette relation était un mensonge, une bombe à retardement. Alors, non, votre solitude ne vous donne pas une licence pour tout casser. Des millions de femmes vivent des mariages difficiles sans pour autant sauter dans le lit du premier venu. La maturité, c’est justement faire des choix difficiles sans se voiler la face.
Vous dites que votre mari est « très responsable » envers vous et les enfants, mais qu’il est infidèle. Soit. Mais en quoi cela vous autorisait-il à reproduire les mêmes erreurs ? Deux torts ne font pas une raison. Et surtout, vous n’étiez pas dupe : vous saviez que cette relation clandestine pouvait avoir des conséquences. Vous aviez accès à la contraception, non ? À 45 ans, avec plusieurs fausses couches derrière vous, vous ne pouviez pas ignorer les risques. Alors, cette grossesse « accidentelle », c’est vraiment un accident, ou l’inconséquence d’une femme qui a cru pouvoir tout contrôler ?
Ce qui est frappant dans votre récit, c’est cette tendance à vous présenter comme une victime. Pourtant, vous étiez en position de force : vous auriez pu quitter votre mari, exiger un changement, ou tout simplement ne pas tromper. Mais non. Vous avez préféré le confort de l’adultère, avec ses frissons et ses mensonges, jusqu’à ce que la réalité vous rattrape.
Et maintenant, vous paniquez. Votre amant, ce grand courageux, vous demande d’élever son enfant dans votre mariage, comme si vous étiez une poubelle à problèmes. Lui, bien sûr, reste planqué dans l’ombre avec sa petite vie bien rangée. Typique. Les hommes, dans ces histoires, s’en sortent toujours sans une égratignure, tandis que les femmes assument seules les conséquences. Mais cette fois, c’est vous qui avez choisi de jouer ce jeu. Alors, oui, c’est injuste. Mais c’est aussi la preuve que l’infidélité ne paie jamais, surtout pour les femmes.
Vous parlez de vos fausses couches passées, de votre désir d’enfant, comme si cela excusait tout. Mais un enfant conçu dans le mensonge et la trahison, est-ce vraiment un cadeau ? Vous voulez vraiment imposer à cet innocent le poids de vos erreurs ? Un enfant a besoin de stabilité, pas d’un père biologique qui refuse de le reconnaître et d’un père « officiel » qui ignorera toujours la vérité. À qui rendez-vous service, exactement ?
L’adultère, ce n’est pas un accident. C’est une série de choix égoïstes, où l’on ferme les yeux sur les conséquences pour assouvir ses désirs. Vous avez pris un risque calculé. Maintenant, le compte est là : une grossesse non désirée, un mari qui va rentrer, et un amant qui vous lâche comme une patate chaude. Bienvenue dans le monde réel.
Il veut que vous assumiez seule ? Parfait. C’est exactement ce que vous méritez. Lui aussi est marié, lui aussi a trahi, mais c’est vous qui allez porter le fardeau. C’est ça, l’adultère : un festin où les hommes mangent à leur faim, et les femmes nettoient les miettes. Vous pensiez être différente ? Détrompez-vous.
Vous y pensez, mais « vous ne voulez pas ». Bien sûr que non. Personne ne veut avorter. Mais quand on agit sans réfléchir, on n’a pas toujours le luxe du choix. Si vous gardez cet enfant, soyez prête à vivre dans le mensonge jusqu’à la fin de vos jours. Si vous avortez, vous devrez porter ce poids toute votre vie. Dans les deux cas, vous perdrez. Et c’est ça, la vraie leçon : **l’infidélité ne laisse jamais de gagnants.
Vous le décrivez comme un homme froid et infidèle. Très bien. Mais en quoi le tromper arrange-t-il les choses ? Au lieu de affronter vos problèmes, vous les avez aggravés. Maintenant, vous voulez qu’on compatisse ? Désolée, mais la pitié est réservée aux vraies victimes.
Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, l’adultère féminin est encore un tabou énorme. Dans certains endroits, une femme dans votre situation serait rejetée par sa famille, son mari, sa communauté. Aux États-Unis ou en Europe, vous seriez peut-être moins jugée, mais vous seriez quand même considérée comme irresponsable. Partout dans le monde, les femmes qui trompent savent qu’elles prennent un risque énorme. Vous n’êtes pas une exception.
Prenez l’exemple de ces femmes qui, après un adultère, se retrouvent divorcées, sans soutien, avec des enfants à charge. Ou pire : celles qui sont victimes de violences pour avoir « déshonoré » leur famille. Vous, au moins, vous avez encore un toit et un mari qui ignore tout. Alors oui, votre situation est difficile. Mais elle est surtout le résultat de vos actes.
Madame, vous voulez des conseils ? En voici un, gratuit : arrêtez de chercher des excuses. Vous avez fait un choix, maintenant vivez avec. Si vous gardez cet enfant, préparez-vous à mentir toute votre vie. Si vous avortez, assumez cette décision sans vous cacher derrière des « je n’avais pas le choix ». Vous aviez le choix. Vous l’avez exercé. Maintenant, payez le prix.
Et surtout, ne venez pas pleurer sur les forums en espérant qu’on vous absolve. La vie n’est pas un film où tout se termine bien. Parfois, on récolte ce qu’on sème. Votre histoire n’est pas celle d’une martyr, mais celle d’une femme qui a cru pouvoir avoir le beurre et l’argent du beurre. Désolée de vous l’apprendre : ça ne marche jamais comme ça.
Alors oui, votre mari est un mauvais époux. Oui, votre amant est un lâche. Mais vous, vous êtes une adulte. Agissez en conséquence. Et la prochaine fois, pensez avant d’agir. Parce que les remords, ça se porte seul.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 20/09/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.
