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Je m’appelle Madeleine, j’ai 29 ans, et depuis plus de quatre ans, je partage ma vie avec Moussa. Nous ne sommes pas mariés, mais nous vivons comme une vraie famille : nous partageons la maison, les dépenses, les projets… et surtout, notre petit garçon de deux ans. Pour moi, c’était suffisant. J’étais comblée. Même si parfois Moussa semblait distant, fatigué ou absorbé par le travail, je croyais en nous, je croyais en cette famille que nous avions construite ensemble.
Puis tout a basculé un samedi matin. Je revenais du marché, les sacs remplis de fruits et de légumes, quand j’ai entendu des rires étouffés derrière notre porte. Mon cœur a fait un bond. J’ai poussé la porte… et j’ai découvert Moussa, dans notre lit, avec une autre femme. La scène est gravée dans ma mémoire comme un cauchemar éveillé. Je tremblais, mon esprit vacillait entre la colère, la douleur et l’incompréhension.
Moussa, lui, s’est juste levé calmement, sans honte, sans remords. Quand je lui ai demandé comment il avait pu me trahir, il a répondu d’un ton glacial : « On n’est pas mariés, Madeleine. Tu n’as pas de droit sur moi. Je suis libre. » Ces mots ont été un coup de poignard. Toutes ces années, toutes ces nuits passées à construire quelque chose ensemble, semblaient n’avoir jamais compté. Mon amour, mon engagement, mes sacrifices… balayés d’un revers de main.
Face à cette trahison, je me retrouve à un carrefour moral et émotionnel. Dois-je rester pour notre fils, préserver un semblant de famille malgré le manque de respect et de loyauté ? Ou dois-je partir pour sauver ma dignité et mon intégrité, quitte à affronter la solitude et les doutes ? Le dilemme est cruel. Mon enfant joue innocemment dans le salon, inconscient de la tempête qui se déchaîne autour de lui. Et moi, je réalise que mes décisions ne concernent plus seulement mon cœur brisé, mais aussi l’avenir de ce petit être qui dépend de moi.
Ce que je vis n’est pas rare. Trop souvent, l’amour se heurte à l’indifférence, à l’égoïsme et à la trahison. Trop souvent, les femmes se retrouvent à remettre en question leur rôle, leur valeur, et même leur liberté, pour maintenir une façade de famille. Mais il faut se poser cette question essentielle : rester dans une relation où le respect et la loyauté sont absents, est-ce vraiment protéger son enfant ou lui transmettre l’idée qu’on peut tolérer l’inacceptable ?
Je n’ai pas de réponses simples. Mais une chose est claire : la dignité n’est pas négociable. Être mère implique aussi de montrer l’exemple, d’apprendre à poser des limites, à ne pas accepter que l’amour devienne une excuse pour justifier la trahison. Mon choix sera difficile, mais je sais qu’il doit être guidé par l’honneur et le courage, pas par la peur de l’abandon.
À toutes celles et ceux qui se retrouvent dans ce dilemme, je dis : écoutez votre cœur, mais ne négligez jamais votre valeur. L’amour se construit sur le respect, pas sur le mensonge. Et parfois, partir n’est pas abandonner, c’est se donner la chance de reconstruire un futur plus juste, pour soi… et pour son enfant.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 16/10/2025
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