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Dans une tribune poignante, Thierno Alassane Sall, député et ancien ministre sénégalais, met en lumière la dégradation alarmante de la sécurité au Mali, un pays en proie à la menace jihadiste. Son appel à une mobilisation urgente des pays voisins, notamment du Sénégal, révèle une inquiétude profonde qui, à mon sens, souligne un manque de confiance dans les capacités du gouvernement sénégalais à gérer cette crise. Il est impératif que nous prenions conscience des dangers qui guettent notre région et de l’inaction qui pourrait nous mener à notre perte.
Le Mali, jadis symbole de stabilité en Afrique de l’Ouest, est aujourd’hui le théâtre d’une guerre sans fin entre factions djihadistes. Thierno Alassane Sall avertit que si ce pays venait à tomber totalement sous le contrôle de ces groupes armés, les conséquences seraient catastrophiques non seulement pour le Mali, mais pour l’ensemble de la sous-région. Le risque d’une contagion de la violence est réel, et les pays voisins, dont le Sénégal, doivent réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Sall souligne que le régime malien a épuisé toutes ses options pour garantir la sécurité de son territoire face à la montée en puissance du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM). À mes yeux, cette observation n’est pas seulement une critique du gouvernement malien, mais aussi un reflet inquiétant des dérives politiques que nous observons au Sénégal. La comparaison avec un navire en perdition, qui dérive sans gouvernail, est frappante. Si le Mali est à la dérive, que dire de notre propre bateau, le Sénégal, qui semble naviguer sans boussole face à une tempête grandissante ?
L’inaction du Sénégal face à cette crise est d’autant plus préoccupante qu’elle pourrait engendrer des répercussions économiques et humanitaires désastreuses. Un effondrement du Mali entraînerait un afflux massif de réfugiés, mettant à rude épreuve notre port de Dakar et perturbant nos échanges commerciaux. De plus, la montée des risques sécuritaires à notre frontière orientale est une préoccupation légitime. Comme le souligne Sall, « le temps presse », et chaque minute d’inaction nous rapproche d’une catastrophe inévitable.
Le parallèle entre la situation malienne et les dérives politiques au Sénégal est révélateur d’une crise de confiance. En effet, le pouvoir en place semble aveuglé par une forme d’immobilisme face aux menaces extérieures. Loin d’être une simple question de sécurité, cette situation met en lumière un système politique qui, à l’image d’un château de cartes, pourrait s’effondrer sous la pression des événements. Rarement notre pays n’a été aussi exposé, et cette vulnérabilité doit nous alerter.
Des experts en sécurité régionale mettent en garde contre les conséquences d’un Mali instable. Les organisations internationales, dont l’ONU, soulignent que la dégradation de la situation au Mali pourrait avoir des effets domino sur les pays voisins. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour renforcer notre sécurité et notre coopération régionale, nous risquons de nous retrouver dans une situation similaire à celle du Mali, où la violence et l’instabilité règnent en maîtres.
L’alerte lancée par Thierno Alassane Sall ne doit pas être prise à la légère. La situation au Mali est un miroir déformant de nos propres faiblesses. Nous ne pouvons plus nous permettre d’ignorer les signaux d’alarme. L’inaction face à cette menace grandissante est une forme de complicité avec notre propre déclin.
Je vous invite, chers lecteurs, à vous engager dans cette lutte pour la sécurité et la stabilité de notre région. Exigeons de notre gouvernement des actions concrètes et efficaces pour protéger notre pays et notre avenir. Ne laissons pas la tempête s’approcher sans réagir. Le moment d’agir est maintenant !
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Abdou Lahat F.
Mis en ligne : 13/11/2025
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