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Les images des opérations de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) aux États-Unis, parfois brutales, ont choqué une partie de l’opinion publique. Donald Trump, dans un entretien à CBS le 2 novembre 2025, a assumé ces méthodes, estimant que l’agence « n’est pas allée assez loin » dans la lutte contre l’immigration clandestine. Face aux critiques, il rappelle une réalité souvent occultée : parmi les migrants en situation irrégulière, certains ont commis des crimes graves, et la fermeté est un moyen de protéger les citoyens américains et de rétablir l’autorité de l’État.
Si les méthodes de l’ICE peuvent sembler musclées, elles s’inscrivent dans une logique de souveraineté nationale et de respect des lois, essentielle à la cohésion sociale et à la sécurité intérieure. La politique migratoire de Trump, loin d’être une simple démonstration de force, est une réponse nécessaire à une crise qui menace les fondements mêmes de la société américaine.
Depuis des décennies, les États-Unis font face à un afflux massif de migrants en situation irrégulière. Selon l’ONU, près de 3 millions de personnes entreraient chaque année illégalement sur le territoire américain, alimentant un trafic lucratif pour les réseaux criminels et mettant à rude épreuve les services publics et la sécurité intérieure. Les grandes villes, souvent dirigées par des démocrates, sont devenues des foyers de tensions, où les opérations de l’ICE se heurtent à des protestations citoyennes et à des blocages judiciaires. Pourtant, derrière les images choquantes se cache une réalité plus complexe : celle d’un État qui tente de reprendre le contrôle de ses frontières, après des années de tolérance et d’inaction.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2025, plus de 500 « migrants criminels illégaux » ont été arrêtés en une seule opération, parmi lesquels des membres de gangs violents et des individus condamnés pour des délits sexuels ou des meurtres. Ces cas, bien que minoritaires, illustrent les risques encourus par une politique migratoire trop laxiste. Comme l’a souligné Trump, « beaucoup d’entre eux sont des meurtriers, beaucoup ont été expulsés de leurs pays parce que ce sont des criminels ». Si la majorité des migrants ne commettent pas de crimes, la présence de ces éléments dangereux justifie une réponse ferme et ciblée.
Les détracteurs de Trump dénoncent des méthodes « brutales » et une « criminalisation » des migrants. Pourtant, les agents de l’ICE agissent dans un cadre légal, souvent face à des individus qui résistent à leur arrestation ou qui sont impliqués dans des activités criminelles. Les vidéos de violences policières, montées pour susciter l’indignation, occultent souvent le contexte : résistance, fuite, ou présence d’armes. À Los Angeles, un migrant en situation irrégulière a récemment percuté un véhicule des forces de l’ordre pour échapper à son arrestation, blessant un agent fédéral. Ces incidents montrent que la violence n’est pas toujours le fait des autorités, mais aussi de ceux qui refusent de se soumettre à la loi.
Par ailleurs, les blocages judiciaires et politiques comme l’ordonnance de la juge Karin Immergut à Portland révèlent une opposition idéologique qui entrave l’action du gouvernement élu. En bloquant le déploiement de la Garde nationale, les juges libéraux, nommés par les administrations précédentes, privent l’État des moyens nécessaires pour faire respecter ses propres lois. Cette obstruction pose une question fondamentale : un pays qui ne contrôle pas ses frontières est-il encore souverain ?
La politique de Trump ne se résume pas à la répression. Elle combine fermeté et incitation à une immigration légale et contrôlée. Comme il l’a expliqué, « vous allez quitter le pays, nous allons travailler avec vous pour revenir légalement ». Cette approche pragmatique vise à rétablir l’ordre tout en offrant une voie d’intégration à ceux qui respectent les règles.
Les opérations de l’ICE ciblent en priorité les individus dangereux. En 2025, des membres du gang « Tren de Aragua » et des condamnés pour délits sexuels sur mineurs ont été expulsés, réduisant ainsi les risques pour les communautés locales. Une politique migratoire stricte n’est pas une attaque contre les migrants, mais une protection pour les Américains.
Un État souverain a le droit et le devoir de contrôler ses frontières. Les pays comme l’Australie et Israël, souvent cités en exemple, ont adopté des politiques migratoires strictes avec succès. L’Australie, notamment, a drastiquement réduit l’immigration illégale grâce à des mesures fermes, malgré les critiques internationales. Pourquoi les États-Unis ne pourraient-ils pas en faire autant ?
L’immigration clandestine pèse sur les services publics (santé, éducation) et alimente le travail au noir, au détriment des travailleurs légaux. Selon le Département de la sécurité intérieure, les contribuables américains ont dépensé plus de 7 milliards de dollars entre 2005 et 2015 pour incarcérer des migrants en situation irrégulière. Une politique de tolérance zéro permet de libérer des ressources pour les citoyens et les immigrants légaux.
Les critiques contre l’ICE ignorent souvent les réalités du terrain. Les agents risquent leur vie pour appliquer la loi, dans un contexte où les trafics et les violences liées à l’immigration clandestine sont en hausse. La fermeté n’est pas de la cruauté, mais une nécessité face à l’anarchie.
L’Australie et Israël montrent que des politiques migratoires strictes peuvent fonctionner. L’Australie, après avoir durci ses contrôles, a vu le nombre d’arrivées illégales chuter de 90 %. Israël, confronté à des défis sécuritaires similaires, a aussi renforcé ses frontières pour protéger sa population. Ces exemples prouvent qu’une approche ferme, si elle est appliquée avec humanité et discernement, peut rétablir l’ordre sans sacrifier les valeurs démocratiques.
La politique migratoire de Donald Trump est souvent caricaturée comme une simple démonstration de force. En réalité, elle est une réponse nécessaire à une crise qui menace la sécurité, la cohésion sociale et la souveraineté des États-Unis. Face à l’afflux de migrants, aux réseaux criminels et aux blocages politiques, la fermeté n’est pas une option, mais un devoir. Comme le rappelle Trump, « vous êtes entrés dans notre pays illégalement, vous allez en sortir ». Cette phrase, souvent critiquée, résume un principe simple : le respect de la loi est la base de toute société juste et ordonnée.
Les États-Unis, comme toute nation, ont le droit de protéger leurs citoyens et leurs frontières. La politique de Trump, malgré ses excès apparents, est une tentative de rétablir cet équilibre. Dans un monde où les flux migratoires sont de plus en plus incontrôlés, sa fermeté pourrait bien être le dernier rempart contre le chaos.
Un État qui ne contrôle pas ses frontières est-il encore souverain ? La réponse dépend de notre conception de la justice, de la sécurité et de la démocratie. Mais une chose est sûre : sans règles, il n’y a ni ordre ni liberté.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : François B.
Mis en ligne : 16/11/2025
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