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L’incident survenu dimanche dernier au Liban, où la Force intérimaire des Nations unies (Finul) a accusé l’armée israélienne d’avoir ouvert le feu sur ses soldats depuis un char, est un nouveau témoignage de l’agressivité injustifiée d’Israël envers des forces de maintien de la paix. Ce comportement dénote un mépris flagrant pour les résolutions internationales, et il est grand temps de dénoncer cette escalade inacceptable.
La situation au Liban est délicate, marquée par des tensions historiques et des conflits armés. La résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus peuvent opérer dans le sud du Liban. Pourtant, Israël continue de mener des opérations militaires dans cette région, en violation de cette résolution. La construction d’un mur par Israël dans le sud du Liban a récemment incité le gouvernement libanais à envisager de porter plainte devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Il est donc normall de comprendre comment de tels actes de violence s’inscrivent dans un schéma plus large d’agression israélienne.
L’incident rapporté par la Finul n’est pas un cas isolé. En effet, les tirs d’armes lourdes sur des soldats de la paix, qui devraient être protégés par le droit international, révèlent une attitude arrogante et provocatrice de l’armée israélienne. Comparer cette situation à un éléphant dans un magasin de porcelaine semble approprié : l’armée israélienne agit sans considération pour les conséquences de ses actions, brisant les règles établies par la communauté internationale. Lorsque des mitrailleuses lourdes tirent près de soldats de la paix, cela ne peut être qualifié que de provocation délibérée.
Premièrement, la violation des résolutions internationales par Israël ne fait que renforcer le sentiment d’impunité qui entoure son armée. La Finul a appelé Israël à cesser ses comportements agressifs, mais il est évident que ces appels sont restés lettre morte. Deuxièmement, le fait que l’armée israélienne maintienne encore des positions dans le sud du Liban, tout en continuant à frapper le territoire libanais, est une provocation qui ne peut être tolérée. Cela rappelle un bulldozer qui écrase tout sur son passage, sans se soucier des dégâts collatéraux. Enfin, il est impératif de questionner la légitimité de ces actions : quel message Israël envoie-t-il à la communauté internationale en agissant ainsi ?
L’agression israélienne, en tirant sur des forces de maintien de la paix, ne fait que souligner son mépris pour les normes internationales. Ce comportement est symptomatique d’un pays qui, plutôt que de chercher la paix, choisit la confrontation. La Finul, en tant que force de paix, ne devrait pas être la cible de telles attaques. La situation au Liban est un miroir des tensions persistantes dans la région, et la communauté internationale doit réagir avec fermeté. En effet, ignorer ces violations, c’est permettre à l’agression de se perpétuer.
Il faut rappeler que les actions de l’armée israélienne ne sont pas seulement une question de politique locale, mais qu’elles ont des répercussions à l’échelle mondiale. Les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sont des engagements pris par tous les pays membres, et les ignorer envoie un message dangereux : celui que la loi internationale peut être bafouée sans conséquences. De plus, la situation au Liban est exacerbée par le soutien inconditionnel que certains pays, notamment les États-Unis, apportent à Israël. Cette dynamique crée un déséquilibre qui nuit à la paix dans la région.
L’incident survenu le week-end dernier au Liban est une preuve supplémentaire de l’agressivité injustifiée de l’armée israélienne envers des forces de maintien de la paix. Ce mépris pour les résolutions internationales doit être dénoncé et combattu. Les conséquences de cette impunité se font sentir non seulement au Liban, mais dans toute la région. Il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités et mette fin à cette spirale de violence.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : El Moustapha T.
Mis en ligne : 08/12/2025
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