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L’actualité politique sénégalaise est marquée par la désignation d’Aminata Touré à la tête de la restructuration de la coalition « Diomaye Président ». Cette décision, prise par le président Bassirou Diomaye Faye, a suscité débats et polémiques, notamment de la part de certains membres du Pastef. Pourtant, loin des querelles partisanes, cette nomination s’impose comme un choix judicieux, voire nécessaire. Aminata Touré, figure d’expérience et de compétence, incarne la crédibilité, l’intégrité et la capacité à fédérer. Son parcours, tant national qu’international, en fait la personne idéale pour mener à bien cette mission délicate. Aminata Touré est une femme d’État à la hauteur des défis actuels.
Le Sénégal traverse une période charnière, où la cohésion politique et la stabilité institutionnelle sont plus que jamais essentielles. La coalition « Diomaye Président », qui a porté Bassirou Diomaye Faye à la présidence, doit aujourd’hui se restructurer pour consolider son socle et préparer l’avenir. Dans ce contexte, le choix d’Aminata Touré n’est pas anodin. Ancienne Première ministre, ministre de la Justice, et haute fonctionnaire aux Nations Unies, elle dispose d’une expérience inégalée dans la gestion des crises et la conduite des réformes. Son profil tranche avec les logiques de division et d’affrontement, offrant une alternative crédible et rassurante pour les Sénégalais et les partenaires internationaux.
Les critiques formulées à l’encontre d’Aminata Touré, notamment par Fadilou Keïta ou certains membres du Pastef, relèvent souvent de la mauvaise foi politique ou d’une méconnaissance des mécanismes institutionnels. Son passage au ministère de la Justice, où elle a appliqué les instructions du président Macky Sall, est présenté à tort comme une faute. Or, en tant que ministre, son rôle était précisément d’exécuter la politique du gouvernement en place, comme le prévoit la Constitution. Les poursuites engagées contre Karim Wade, par exemple, s’inscrivaient dans le cadre d’une lutte contre la corruption et l’impunité, une mission qu’elle a menée avec rigueur et courage.
Les attaques contre sa personne occultent volontiers son bilan : réformes judiciaires, promotion des droits humains, engagement pour l’égalité des sexes, et gestion de dossiers complexes comme celui de Hissène Habré. Son intégrité n’a jamais été sérieusement remise en cause, contrairement à celle de certains de ses détracteurs. Par ailleurs, son expérience aux Nations Unies, où elle a coordonné des programmes de genre et de développement en Afrique de l’Ouest, lui confère une légitimité et une vision stratégique rares.
Aminata Touré a occupé les plus hautes fonctions de l’État, prouvant sa capacité à gérer des dossiers sensibles et à représenter le Sénégal avec dignité. Son engagement précoce pour les droits humains, son expérience de terrain, et son leadership reconnu en font une figure respectée, y compris à l’international.
Malgré les tentatives de discrédit, aucun rapport sérieux ne l’a jamais épinglée pour des manquements éthiques ou financiers. Son patrimoine, déclaré et transparent, contraste avec les pratiques opaques de certains de ses opposants.
Les attaques contre Mimi Touré relèvent souvent de la stratégie politique. Son parcours force l’admiration, et ses détracteurs peinent à lui opposer un bilan comparable. Pourquoi diaboliser une femme dont la compétence et l’expérience sont indéniables, alors que ses adversaires n’ont souvent rien à lui envier en matière d’éthique ou de résultats?
La situation rappelle d’autres contextes africains où des femmes politiques, comme Ellen Johnson Sirleaf au Liberia ou Joyce Banda au Malawi, ont dû faire face à des résistances similaires avant de s’imposer comme des leaders incontournables. Comme elles, Aminata Touré incarne la résilience et la détermination, qualités indispensables pour surmonter les crises et unifier les forces politiques.
Aminata Touré est une femme d’État dont le Sénégal a besoin pour tourner la page des divisions et construire un avenir plus stable et prospère. Son leadership, son expérience et son intégrité en font la personne idéale pour restructurer la coalition et rassembler les énergies autour du président Bassirou Diomaye Faye. Plutôt que de s’enliser dans des querelles stériles, il est temps de reconnaître ses qualités et de lui accorder la confiance nécessaire pour accomplir sa mission. Le Sénégal mérite mieux que les calculs politiques à court terme ; il mérite une vision claire et un leadership à la hauteur de ses ambitions.
La caravane passe, et Aminata Touré en est une des plus brillantes conductrices. À ceux qui aboient, il reste à mettre de l’eau dans leur vin et à accepter que l’intérêt général prime sur les intérêts partisans.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Fallou Kane.
Mis en ligne : 11/12/2025
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