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Dans un contexte européen marqué par une montée des tensions géopolitiques, la question du service militaire fait surface, avec des pays qui envisagent de le réintroduire. Le retour à un service militaire, même sous forme de volontariat, risque de promouvoir une culture de guerre plutôt que de paix et de coopération.
Le chef d’état-major des Armées françaises, Fabien Mandon, a récemment souligné que plusieurs pays européens réintroduisent un service national, incitant ainsi à un débat similaire en France. Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’un service militaire volontaire pour répondre à un monde en proie à des incertitudes. Cependant, cette réflexion s’inscrit dans un cadre plus large de tensions, notamment face à la menace russe et à l’instabilité au Moyen-Orient, qui ne devrait pas être utilisée comme prétexte pour militariser davantage la société.
L’article d’origine présente une vision historique du lien entre citoyenneté et service militaire, rappelant que la plupart des États européens ont abandonné la conscription depuis les années 1990 au profit d’une armée de métier. Pourtant, des pays comme la Lituanie et la Suède, face à des menaces extérieures, ont rétabli la conscription. Cela soulève des questions sur la direction que prend l’Europe : s’achemine-t-elle vers une militarisation croissante, ou peut-elle promouvoir des valeurs de paix et de coopération sans recourir à la conscription ?
L’idée d’un service militaire, même volontaire, peut être comparée à l’instauration de lois sur la sécurité qui, sous prétexte de protection, créent un climat de peur et de méfiance. De même, tout comme l’essor des technologies de surveillance a engendré une société plus méfiante, l’acceptation d’un service militaire pourrait normaliser l’idée que la guerre est une solution viable aux conflits. En outre, la militarisation de la jeunesse peut engendrer une culture où la violence est valorisée, plutôt que des solutions pacifiques.
Le retour à un service militaire pourrait transformer les sociétés européennes en des entités de plus en plus belliqueuses. Plutôt que de favoriser la coopération internationale, cela pourrait engendrer une génération de citoyens formatés pour le combat, au détriment des valeurs de dialogue et de paix. Comme l’a souligné un penseur, « un peuple armé est un peuple en guerre », et il est normal de se demander si les pays européens souhaitent réellement emprunter cette voie.
Des études montrent que les sociétés qui valorisent la paix et la diplomatie bénéficient d’une stabilité plus durable. Des exemples historiques, tels que la période après la Seconde Guerre mondiale, démontrent que la coopération internationale et le désarmement peuvent mener à des siècles de paix. En revanche, les nations qui se sont militarisées ont souvent connu des conflits internes et externes prolongés, engendrant souffrances et instabilité.
L’idée de réintroduire un service militaire en Europe, même sur la base du volontariat, est préoccupante. Elle risque de créer une culture de guerre plutôt que de promouvoir la paix et la coopération. L’Europe doit choisir un chemin différent, celui qui privilégie le dialogue et la solidarité internationale.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Alexandre P.
Mis en ligne : 14/12/2025
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