La femme de trop : Comment j’ai affronté l’inacceptable - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 27/12/2025 09:12:30

La femme de trop : Comment j’ai affronté l’inacceptable

Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »

Je ne pensais jamais que les mots “partenaire d’affaires” pourraient peser sur mon cœur comme une pierre. Quand Moussa m’a parlé de sa collaboratrice, il m’a dit qu’elle l’aidait à développer ses activités, qu’elle apportait des clients, qu’elle savait comment pousser les projets plus loin. Je n’ai rien dit. Je me suis contentée de sourire, d’hocher la tête, de me dire que tout allait bien.

Mais parfois, je surprenais leurs éclats de rire au téléphone à minuit, leurs réunions qui s’étiraient jusqu’au petit matin, leurs petites blagues que je n’étais pas censée comprendre… Et moi, je faisais semblant de ne rien voir. Je me répétais : “Tant que notre foyer est intact, pourquoi m’inquiéter ?”

Puis un après-midi, tout a changé.

Elle est arrivée chez nous, sûre d’elle, dans cette tenue impeccable que je n’aurais jamais osé porter pour une simple visite. Elle m’a regardée à peine, comme si j’étais transparente. Et puis, sans détour, elle m’a dit que je devais “servir” à la maison, devenir une sorte de domestique pour elle, parce que ça aiderait Moussa dans ses affaires. Elle parlait de contrats, de clients, de sommes d’argent, comme si ma dignité pouvait se mesurer à ce qu’elle pouvait offrir.

Je suis restée figée. J’ai cherché le regard de Moussa, espérant qu’il me défendrait, qu’il lui montrerait que j’étais son épouse, sa complice, et pas un simple pion dans sa stratégie professionnelle. Mais il n’a rien fait. Il a simplement acquiescé. Il m’a dit que je devais comprendre, que c’était “pour le bien de la famille”, qu’il fallait coopérer… Comme si mon respect, mon intégrité, étaient des marchandises négociables.

À ce moment précis, j’ai senti mon monde s’effondrer. La trahison ne venait pas seulement d’elle, mais surtout de l’homme à qui j’avais donné ma confiance totale. J’ai repensé à nos promenades sur la Corniche, aux soirées à Ngor où l’on rêvait ensemble, aux dimanches à Dakar où nous riions des petites absurdités de la vie… Et je me suis demandé : suis-je encore son épouse ou juste un outil pour ses ambitions ?

Je reste là, entre colère et tristesse, essayant de comprendre comment on en est arrivé là. Le silence dans la maison me pèse autant que ses mots. Et pourtant, quelque part en moi, je sens que je dois décider de ma dignité avant tout.

Je ne sais pas encore ce que je ferai demain, mais je sais que je ne peux plus me taire. Et je me demande si d’autres femmes ont déjà ressenti cette même douleur, cette même trahison qui vous fait vaciller…

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 27/12/2027

La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.


Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 commentaires

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 commentaires

Copyright © 2023 www.notrecontinent.com

To Top