111 journalistes tués en 2025 : Les dirigeants complices de cette tragédie ? - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - International | Par Eva | Publié le 28/12/2025 07:12:15

111 journalistes tués en 2025 : Les dirigeants complices de cette tragédie ?

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En 2025, la profession journalistique a connu une année tragique avec la mort de 111 journalistes à travers le monde, un chiffre alarmant qui met en lumière l’irresponsabilité des dirigeants face à la sécurité des médias. Près de la moitié de ces décès ont eu lieu à Gaza, une situation qui souligne l’extrême dangerosité de cette région pour les professionnels de l’information. En parallèle, 533 journalistes sont emprisonnés, ce qui témoigne d’une tendance inquiétante à la répression de la liberté de la presse.

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) publie régulièrement des rapports sur la sécurité des journalistes, mettant en avant les risques auxquels ils font face. Depuis 1990, plus de 3 156 journalistes ont été tués, illustrant une violence systématique à l’encontre des reporters dans de nombreux pays. Les zones de conflit, comme le Moyen-Orient, se révèlent particulièrement dangereuses, mais la répression s’étend également à des pays considérés comme moins violents.

L’analyse des données de 2025 révèle une concentration alarmante des meurtres de journalistes au Moyen-Orient, où 69 des 111 décès ont été enregistrés. Les attaques ciblées, comme celle qui a coûté la vie à Anas Al-Sharif d’Al Jazeera, illustrent la brutalité du conflit. Les gouvernements, face à cette crise, semblent souvent inactifs ou même complices, laissant les journalistes exposés à des violences extrêmes sans protection adéquate. La situation en Asie-Pacifique, avec 15 journalistes tués, notamment en Inde et au Pakistan, montre que cette problématique n’est pas isolée à une seule région.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 533 journalistes derrière les barreaux, dont 143 en Chine, le pays qui détient le triste record des emprisonnements. La montée des meurtres et des détentions s’accompagne d’une absence de réaction significative de la part des gouvernements. Dominique Pradalié, présidente de la FIJ, souligne que cette situation nécessite des mesures internationales pour protéger les journalistes et mettre fin à l’impunité. Les exemples récents, tels que les attaques en Ukraine, où huit journalistes ont été tués, montrent que la guerre ne fait qu’aggraver la crise de la sécurité des journalistes.

La montée des meurtres de journalistes est un indicateur clair de l’irresponsabilité des dirigeants qui négligent la sécurité des médias. Dans un monde où la désinformation peut avoir des conséquences dévastatrices, la protection des journalistes devrait être une priorité. Les gouvernements, en particulier dans les zones de conflit, doivent prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité des reporters. La situation actuelle révèle un manque de volonté politique pour défendre la liberté de la presse et protéger ceux qui risquent leur vie pour informer le public.

Des études montrent que les journalistes dans des pays comme le Yémen, où 13 reporters ont été tués, sont souvent pris pour cibles en raison de leur travail. En Afrique, le Soudan est devenu un terrain de chasse pour les journalistes, avec une violence croissante à leur encontre. En Europe, bien que le nombre de meurtres soit moins élevé, l’augmentation des emprisonnements, atteignant un record depuis 2018, témoigne d’une tendance inquiétante. Les chiffres de la FIJ révèlent une réalité où la liberté de la presse est menacée, et où les gouvernements doivent assumer leur part de responsabilité.

Les données de 2025 sur les meurtres et les emprisonnements de journalistes révèlent une crise sans précédent qui souligne l’irresponsabilité des dirigeants face à la sécurité des médias. Alors que la profession continue de faire face à des risques mortels, il est impératif que les gouvernements prennent des mesures pour protéger ceux qui œuvrent pour la vérité. L’absence de réaction adéquate face à cette violence met en lumière une dérive préoccupante qui menace la liberté d’expression et le droit à l’information.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Théodore D.
Mis en ligne : 28/12/202
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