Volker Türk, le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, a exhorté le gouvernement de transition du Burkina Faso à lancer des enquêtes sur les responsables des récents massacres.
Selon Marta Hurtado, porte-parole du haut-commissariat, le Burkina Faso, en tant que signataire des conventions des Nations unies, a l’obligation de répondre à cette demande, bien que cela puisse prendre du temps.
« Quand on a demandé dans ce communiqué de faire une enquête, on s’adressait aux autorités nationales. Quand il y a des violations ou des abus, c’est l’obligation de l’autorité nationale de mener des enquêtes. Donc, on l’a demandé et on part d’une enquête nationale.
Les autorités nous ont dit qu’ils sont en train de faire des enquêtes. Mais il faut que ces enquêtes aboutissent pour que la justice soit faite. Donc, on attend et on espère que les autorités aboutissent, finissent ces enquêtes », a expliqué Marta Hurtado.
Interrogée sur les moyens plus incitatifs ou coercitifs dont disposent les Nations unies et le haut-commissariat pour accélérer ces enquêtes et garantir leur aboutissement, Hurtado a répondu : « Non, on n’a aucun autre moyen que la parole pour leur faire comprendre qu’il faut qu’ils fassent ce qu’ils sont obligés de faire. Comme les autres pays, il faut qu’ils le fassent aussi. C’est l’obligation de l’État de faire la lumière sur toutes les violations et les abus commis dans leur pays. »
Article écrit par : Fatoumata Diop
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