La grève de la faim d’Ali Bongo, ancien président du Gabon, a pris fin fin mai, juste avant la visite du président Brice Oligui Nguema en France le 28 mai dernier.
Cette décision a été motivée par une détérioration de sa santé, ayant perdu du poids et vu sa mobilité se dégrader après deux semaines sans s’alimenter, comme l’a confié un proche. Ali Bongo serait maintenant en bonne santé, bien que son ancien kinésithérapeute ait été rappelé pour lui prodiguer des soins.
Une source crédible évoque la possibilité d’un accord entre Ali Bongo et le pouvoir en place, ce qui aurait permis à ses fils Jalil et Bilal de quitter le Gabon. Actuellement à Londres avec leur tante Léa, ils bénéficient d’un soutien psychologique en raison des mauvais traitements subis et du traumatisme éprouvé, selon des informations provenant de son entourage.
Pendant ce temps, la situation judiciaire d’Ali Bongo reste complexe. Son épouse et son fils aîné demeurent emprisonnés, alors que l’instruction judiciaire est au point mort jusqu’au 19 août en raison des vacances judiciaires.
Cette période d’inactivité signifie qu’aucune audition ni acte judiciaire ne pourra avoir lieu d’ici là, malgré le stress et la démoralisation des détenus et le fait que leurs avocats n’ont toujours pas accès à eux en prison.
Malgré l’avancement de l’enquête de moralité et de l’examen du CV d’Ali Bongo, des confrontations et des auditions supplémentaires sont nécessaires, selon les indications de la juge d’instruction, prolongeant ainsi la procédure judiciaire.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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