Dans un entretien accordé à Al Jazeera, le chef de l’État a clarifié sa relation avec son « puissant » premier ministre, Ousmane Sonko, tout en répondant aux critiques concernant l’usurpation de certaines prérogatives.
« Ousmane Sonko n’est pas dimensionné pour un poste de premier ministre. Il est donc normal qu’il occupe une place importante dans l’architecture gouvernementale en tant que chef du gouvernement », a-t-il déclaré. Il a ajouté que Sonko doit s’acquitter de ses missions sans dépasser les limites définies par la loi et la Constitution.
« La loi ne lui permet pas d’usurper mes prérogatives, et il ne le fait pas. Tant qu’il se déploie efficacement dans la mise en œuvre de notre projet, il aura mon satisfécit », a-t-il poursuivi, soulignant l’engagement et l’abnégation de Sonko dans ses fonctions.
Le chef de l’État a également abordé la question de la réforme du poste de vice-président, qui pourrait être introduite lors des prochaines élections présidentielles de 2029. « J’ai proposé cette réforme pour la simple raison que le pouvoir du président, tel que défini par la Constitution, est exorbitant. Cependant, cette réforme n’est pas une priorité aujourd’hui, car son cadre sera mis en place en 2029 », a-t-il précisé.
Cette déclaration vise à rassurer les partisans de Sonko tout en affirmant la nécessité d’une révision des institutions sénégalaises pour un meilleur équilibre des pouvoirs.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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