Le mois dernier, Aziz Dabala était au centre de l’actualité au Sénégal, avec une histoire qui a secoué tout le pays. Les marchés, les bus Tata, les plateaux de télévision, les radios et les réseaux sociaux comme Facebook et TikTok étaient inondés de discussions à son sujet.
Cependant, à peine un mois après, il semble que son cas soit déjà oublié par la majorité des Sénégalais. Le pays est maintenant absorbé par la politique, notamment avec les élections qui approchent.
La manière dont les Sénégalais, et peut-être plus largement les sociétés, oublient rapidement les événements marquants soulève la question de la mémoire collective et de la tendance à se concentrer uniquement sur les actualités politiques, au détriment d’autres questions sociales importantes.
Il est important de se rappeler que le cas d’Aziz Dabala est une leçon de justice et d’injustice. Ne pas laisser les événements être balayés aussi rapidement est essentiel pour une société qui veut progresser. C’est là que l’on voit la fragilité de notre mémoire collective.
On s’enflamme pour un sujet, puis, quelques jours plus tard, un autre événement vient capter toute notre attention. Et la politique, avec les élections qui arrivent, semble avoir tout absorbé. Que ce soit dans les discussions en famille, au travail ou même sur les réseaux sociaux, on ne parle que de ça.
Mais Aziz Dabala, lui, mérite qu’on se souvienne de lui. Son cas est un rappel des injustices qui peuvent arriver à n’importe qui dans ce pays. On ne doit pas oublier si vite, parce que chaque histoire comme celle d’Aziz est une leçon pour nous tous.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Thierno Barry Balde
Mise en ligne : 09/10/2024
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