Le 3 juillet 2025, la Cour suprême du Sénégal a rendu une décision qui choque de nombreux citoyens : elle a annulé toutes les décisions judiciaires jusque-là favorables à l’ancien international sénégalais Ferdinand Coly, dans son litige avec Saliou Samb, président du conseil départemental de Mbour. Ce revirement, intervenu après des jugements cohérents en première instance et en appel, cristallise une injustice envers Ferdinand Coly et soulève de graves interrogations sur l’équité du système judiciaire sénégalais.
Le contexte de cette injustice envers Ferdinand Coly rend la décision encore plus inquiétant. Ancien défenseur emblématique des Lions de la Téranga, Coly fait partie de ces rares figures nationales à être revenues au pays pour y investir, avec patriotisme et responsabilité. Son désarroi est palpable : « Je ne me reconnais plus dans cette société», a-t-il déclaré. À travers ses mots, c’est une frustration partagée par beaucoup de Sénégalais qui se lit, celle d’un État de droit devenu incertain.
Le fond de l’affaire révèle un dysfonctionnement préoccupant. Alors que les juridictions inférieures avaient tranché en faveur de Coly sur la base de preuves tangibles, la Cour suprême a balayé tout le processus sans reconsidérer les faits. Or, cette manière d’agir alimente fortement l’idée d’une injustice envers Ferdinand Coly, reflet d’un système qui semble protéger les élites politiques et administratives plutôt que les citoyens ordinaires.
Une analyse comparative montre que le phénomène n’est pas propre au Sénégal. Toutefois, dans des démocraties plus solides, des décisions controversées donnent lieu à des remises en question collectives, à des débats médiatisés et à des réformes structurelles. Ici, au contraire, l’injustice envers Ferdinand Coly s’ajoute à une longue liste de cas restés sans suite, accentuant la défiance populaire envers les institutions judiciaires.
La Cour suprême n’est certes pas tenue de rejuger les faits, mais son rôle de garant de la justice ne saurait se limiter à une lecture technique des procédures. Lorsqu’elle invalide une décision cohérente et rigoureuse, sans justifier clairement les raisons de ce renversement, elle ouvre la voie au soupçon, surtout dans un pays où les écarts de traitement devant la loi deviennent flagrants. L’injustice envers Ferdinand Coly prend ici une dimension symbolique : elle incarne la faillite morale d’un système qui peine à se faire respecter.
Cette situation constitue un signal d’alarme pour les institutions et pour la démocratie sénégalaise. L’injustice envers Ferdinand Coly n’est pas un fait isolé ; elle s’inscrit dans une tendance plus large, où la parole d’un citoyen, aussi respectable soit-il, peut être balayée lorsqu’elle s’oppose à celle d’un détenteur de pouvoir. Si l’État ne réagit pas, il cautionne une dangereuse dérive.
L’injustice envers Ferdinand Coly est le symptôme d’une justice à double vitesse. Le gouvernement, s’il tient à préserver la confiance des citoyens et la légitimité de ses institutions, doit prendre ses responsabilités.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mara Sagna.
Mis en ligne : 06/07/2025
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