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Je m’appelle Codou, j’ai 33 ans et je suis mariée depuis un an à un homme qui possède une affaire prospère. Depuis quelques années, il fait prospérer son entreprise, mais il n’a jamais mis les pieds à l’école. Quand je parle avec lui, il est évident qu’il ne maîtrise pas certaines notions essentielles, et cela m’inquiète profondément pour l’avenir de notre famille.
Depuis six mois, je me bats pour être reconnue comme la personne capable de gérer son entreprise. Mon objectif n’est pas de le supplanter ni de lui retirer son autorité, mais de sécuriser l’avenir de nos futurs enfants. Si je veux que cette entreprise continue de croître et de prospérer, il est crucial que je puisse en prendre les rênes, ou du moins en être la décisionnaire principale. Les finances, la gestion quotidienne, la stratégie de développement : tout cela doit être piloté avec rigueur et compétence, et j’ai peur qu’il ne mette tout en péril par manque de connaissances et d’éducation formelle.
Pour appuyer ma demande, j’ai fait venir ma mère pour discuter avec lui. Elle lui a donné des conseils, a expliqué l’importance de me permettre de gérer l’entreprise, et a insisté sur le fait que la réussite de cette affaire conditionne l’avenir de nos enfants. Mais mon mari reste inflexible. Il refuse de me donner les clés de l’entreprise et se contente de me proposer un rôle de simple conseillère, avec un salaire. Cela ne me satisfait pas. Conseillère ne veut pas dire responsable. Conseillère n’est pas synonyme de contrôle. Or, pour moi, gérer veut dire décider, agir et assurer la continuité de l’entreprise avec intelligence et vision.
Je suis consciente que certaines cultures africaines mettent l’accent sur la hiérarchie masculine et sur la résistance au changement dans le couple. Mais jusqu’où doit-on accepter que cette mentalité mette en péril l’avenir de nos enfants ? Jusqu’où doit-on tolérer que des considérations d’ego et de tradition s’opposent à la compétence et à la sécurité financière d’une famille ?
Je ne cherche pas à écraser mon mari ni à le ridiculiser. Je veux simplement qu’il comprenne que ma demande n’est pas un affront personnel, mais une nécessité pour assurer la survie et le succès de notre foyer. Si nous voulons offrir un avenir stable à nos enfants, il faut parfois dépasser les conventions, les habitudes et les égos. Je veux gérer, parce que je peux, parce que je suis prête, et surtout parce que nos enfants méritent de ne pas payer les conséquences d’un manque de vision ou de compétences.
Alors, que faire quand l’amour se heurte à l’incompétence ? Comment convaincre un mari réticent que la réussite collective passe parfois par le dépassement de soi et par la confiance en son épouse ?
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 07/10/2025
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