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L’élection de Miss Univers 2025, qui s’est tenue dans la nuit du 20 au 21 novembre à Bangkok, s’est révélée être un véritable fiasco. Tout au long de l’événement, les tensions internes et les polémiques qui l’ont entouré ont mis en lumière une perte de crédibilité et de prestige pour ce concours autrefois emblématique. Beaucoup se demandent désormais si Miss Univers n’est pas devenue une farce où les scandales ont pris le pas sur la beauté.
La 74e édition de Miss Univers a été marquée par des incidents regrettables. Le directeur du comité Miss Univers Thaïlande, Nawat Itsaragrisil, a fait scandale en insultant publiquement la candidate mexicaine, Fatima Bosch, en la qualifiant de « débile ». Ce manque de respect a poussé plusieurs candidates à quitter le concours, illustrant un climat de tension insupportable. À cela s’est ajouté le départ du musicien Omar Harfouch, à la suite d’un affrontement avec Raul Rocha, le président du comité. Ces incidents n’ont été que la partie émergée de l’iceberg.
La démission de deux jurés, Camilla de Bourbon des Deux-Siciles et Claude Makelele, a constitué la cerise sur le gâteau d’un événement déjà en perte de vitesse. Makelele a annoncé sur Instagram qu’il ne pourrait pas participer pour des « raisons personnelles imprévues », une excuse qui semblait bien faible face à la gravité de la situation. Camilla, quant à elle, est restée silencieuse, laissant planer le doute sur les véritables raisons de son départ. Ce manque de transparence a été symptomatique d’une organisation vacillante, semblable à un château de cartes prêt à s’effondrer.
Difficile de ne pas faire le parallèle avec d’autres concours de beauté qui, malgré les critiques, ont su maintenir une certaine dignité. Miss Univers, en revanche, a semblé glisser vers un spectacle de mauvais goût, où les querelles internes et les imprévus ont éclipsé l’essence même de la compétition. La scène où la candidate jamaïcaine, Gabrielle Henry, est tombée du bord du podium lors d’un défilé a achevé de renforcer le sentiment d’absurdité. Comme dans une pièce de théâtre tragique, le ridicule s’est installé, transformant la beauté en spectacle de désolation.
Les tensions qui ont régné au sein du concours n’ont fait que souligner la désorganisation et le manque de professionnalisme des responsables. Miss Univers, qui prétendait célébrer la beauté et l’élégance, s’est transformée en véritable cirque où les incidents regrettables étaient monnaie courante. Les valeurs qui auraient dû être mises en avant ont été éclipsées par des polémiques incessantes, plongeant spectateurs et participants dans un profond état de désillusion.
Il est important de rappeler que d’autres concours ont su évoluer et s’adapter aux attentes contemporaines. Miss Univers, quant à elle, s’est accrochée à des pratiques dépassées, où le show primait sur la substance. Les départs de jurés et les incidents sur scène n’ont été que les symptômes d’une institution en crise, incapable de se renouveler ou de se réinventer.
Miss Univers 2025 est devenu un symbole de décadence, où tensions internes et polémiques ont pris le pas sur l’esprit même de la compétition. Il est plus que jamais nécessaire de questionner la pertinence de cet événement qui, au lieu de célébrer la beauté, s’est vautré dans le ridicule.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Mariama L.
Mis en ligne : 10/12/2025
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