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L’Assemblée nationale n’est pas un ring de boxe, et pourtant, hier, deux députées de Pastef ont transformé cet espace sacré en scène de pugilat. Ce spectacle affligeant, qui a laissé tout le monde bouche bée, témoigne d’un manque flagrant de maturité politique et de professionnalisme. Comment peut-on espérer un débat constructif lorsque les élues se livrent à des combats d’arrière-cour au lieu de défendre des idées ?
Nous sommes en pleine session parlementaire, et les enjeux sont cruciaux. Le vote du budget du ministère de la Fonction publique aurait dû être un moment de sérieux et de réflexion. Au lieu de cela, deux députées, qui se prétendent représentantes du peuple, ont choisi de régler leurs différends en public, faisant fi de leur responsabilité. Ce n’est pas la première fois que Pastef se distingue par des comportements indignes. Rappelons-nous des incidents précédents, tels que l’affaire Amy Ndiaye Gnibi, qui avaient déjà terni l’image de l’Assemblée. La question qui se pose est claire : que signifie vraiment être député aujourd’hui ?
L’altercation d’hier n’est pas qu’un simple incident isolé ; elle révèle une culture de l’immaturité au sein d’un parti qui aspire pourtant à gouverner. En se battant devant leurs collègues, ces élues montrent qu’elles ne sont pas prêtes à endosser le poids de leurs responsabilités. Ce n’est pas seulement une question de comportement, mais une véritable crise de compétence. Si elles ne peuvent pas gérer leurs émotions et leurs conflits de manière professionnelle, comment peuvent-elles prétendre gérer les affaires de l’État ?
Il est impératif de se demander ce que cela dit de leur capacité à légiférer. La politique exige du sang-froid, de la réflexion et une capacité à dialoguer, même avec des opinions divergentes. Or, ces députées semblent préférer la confrontation à la discussion. Cela rappelle un peu les querelles d’enfants dans une cour de récréation, où l’ego prime sur la raison. En plus, cela jette une ombre sur l’ensemble des députés, qui, malgré leurs efforts, doivent faire face à cette image déplorable.
Les portraits des députées de Pastef, loin d’incarner l’espoir d’une nouvelle génération politique, révèlent une profonde immaturité. Leurs actions ne sont pas seulement inappropriées ; elles sont symptomatiques d’une vision défaillante de la politique. Au lieu de promouvoir des idées novatrices, elles se livrent à des règlements de comptes, montrant ainsi qu’elles ne sont pas prêtes à assumer les défis qui les attendent. Ce manque de professionnalisme est non seulement décevant, mais il est aussi dangereux pour notre démocratie.
Des études sur le comportement des élus montrent que le respect mutuel et la capacité à dialoguer sont des indicateurs clés de la santé d’une démocratie. Les pays où les parlementaires se battent régulièrement sont souvent ceux où la confiance du public envers les institutions est la plus basse. En France, les chiffres de l’Institut Montaigne révèlent que la désaffection envers les élus est en hausse, et des incidents comme celui-ci ne font qu’accentuer cette tendance.
Cette incident n’est pas qu’un simple fait divers ; c’est un signal d’alarme. Les députées de Pastef montrent un manque de maturité politique qui est inacceptable pour des représentantes du peuple. Leur comportement est un affront à l’idée même de la démocratie. Si nous voulons un avenir politique solide, il est temps de demander des comptes à ceux qui se présentent comme nos leaders. La politique mérite mieux que des combats de coqs.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Babacar Kane.
Mis en ligne : 19/12/2025
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