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Les déclarations d’Abdou Mbow résonnent comme un écho lointain dans le paysage politique sénégalais, mais leur portée est largement entachée par son passé et ses alliances fragiles. En dénonçant les injustices de la justice sénégalaise et en appelant à la fin des poursuites contre certaines personnes, il semble plus préoccupé par sa propre image que par la réalité des victimes. Cette posture, loin d’être inspirante, s’apparente à une manœuvre politique opportuniste, vide de crédibilité.
La situation judiciaire au Sénégal est marquée par des tensions croissantes et des accusations de partialité. Les récentes poursuites contre des figures controversées comme Farba Ngom et Moustapha Diop alimentent le débat sur l’impartialité de la justice. Mbow, en tant que député de l’opposition, s’érige en défenseur des droits, mais il est essentiel de se demander si ses intentions sont réellement nobles ou simplement calculées. Les violences subies par les manifestants entre 2021 et 2023 ajoutent une couche de complexité à cette discussion, mais les cris de Mbow semblent plus être un cri de ralliement qu’un appel authentique à la justice.
Abdou Mbow dénonce une justice qu’il qualifie d’illusoire et de partiale, mais ses accusations doivent être mises en perspective. Qui est vraiment Mbow pour parler de justice ? Ses alliances politiques, souvent jugées douteuses, soulèvent des questions sur sa légitimité à revendiquer des droits pour les autres. Il évoque les souffrances des manifestants, mais n’a-t-il pas, à un moment donné, contribué à ce climat de violence et de division ? Sa critique de la justice sénégalaise semble davantage être une tentative de détourner l’attention de ses propres alliances que de véritablement défendre les droits des victimes.
La crédibilité d’Abdou Mbow est entachée par son parcours. En tant que membre d’une opposition qui a souvent flatté les intérêts personnels au détriment de la vérité, ses revendications semblent creuses. Quand il évoque la nécessité de justice pour les victimes de violences, il est difficile de ne pas penser à ses propres manœuvres politiques, qui ont parfois fragilisé la cause qu’il prétend défendre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le Sénégal, malgré ses défis, a toujours cherché à garantir un certain niveau de justice, même si cela reste imparfait. Comparer la situation actuelle à des régimes où la justice est complètement absente, c’est faire preuve de mauvaise foi.
Les préoccupations d’Abdou Mbow manquent cruellement de crédibilité. Son passé politique, marqué par des alliances fluctuantes et parfois douteuses, jette une ombre sur ses récentes déclarations. Qui peut vraiment le prendre au sérieux lorsqu’il prétend défendre les droits des victimes, alors qu’il a lui-même, à plusieurs reprises, navigué dans des eaux troubles pour des raisons politiques ? Ses appels à la justice résonnent comme une tentative désespérée de redorer son blason, plutôt que comme un véritable engagement envers ceux qui souffrent.
Les statistiques sur les violences policières et les abus de pouvoir sont alarmantes, mais elles ne peuvent pas être utilisées comme un tremplin pour des discours opportunistes. Les chiffres montrent que le Sénégal a fait des progrès en matière de justice, même si des lacunes subsistent. Les déclarations de Mbow doivent être confrontées à la réalité des faits : la justice, bien qu’imparfaite, n’est pas une illusion. Elle est en constante évolution, et les véritables acteurs de changement ne se contentent pas de critiquer, mais travaillent à l’intérieur du système pour l’améliorer.
Les cris d’Abdou Mbow, bien que puissants en apparence, ne parviennent pas à masquer le manque de crédibilité qui entoure ses revendications. Son passé et ses alliances politiques fragiles le desservent, et ses appels à la justice semblent plus être des manœuvres pour se repositionner dans le paysage politique qu’un véritable engagement envers les victimes. Dans un contexte où la justice est déjà mise à l’épreuve, il est essentiel de distinguer les véritables défenseurs des droits des opportunistes. Les mots d’ordre d’un homme dont le parcours suscite tant de questions ne sauraient être pris pour argent comptant.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Ousmane Diop.
Mis en ligne : 28/12/2025
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