La Gold Coast, actuellement connue sous le nom de Ghana, était autrefois une colonie britannique.
Cependant, en 1957, le pays est devenu le premier en Afrique noire à obtenir son indépendance du colonisateur, grâce à l’activisme intensif de Kwame Nkrumah et de son peuple, malgré la répression dont ils ont été victimes.
Membre de l’Afrique occidentale britannique aux côtés du Nigéria, de la Sierra Leone et de la Gambie, le Ghana a connu une histoire coloniale tumultueuse.
Bien que les Britanniques aient adopté un système de « indirect rule » qui contrastait avec l’administration coloniale française, la Gold Coast était désireuse de se libérer du colonisateur, dont le principal objectif était l’exploitation des nombreuses mines d’or du pays.
Cette volonté de libération s’est manifestée dans la seconde moitié du XXe siècle, notamment après la conférence de Bandung en 1955.
La Gold Coast a été créée par les Britanniques en 1821, mais le pays s’est progressivement émancipé du contrôle du colonisateur à la fin des années 1950.
Les autochtones, dirigés par Nkrumah, ont exercé des pressions et des tensions ont émergé, incitant le leader ghanéen à appeler au boycott et à la désobéissance civile.
Ces actions ont finalement eu raison de l’administration coloniale. Les élections organisées en 1951 ont été remportées par Nkrumah, qui est devenu Premier ministre et a collaboré avec les Britanniques.
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