L’édition 2024 de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, connue sous le nom de DAK’ART, est actuellement sous les projecteurs pour des raisons qui vont au-delà de la célébration des arts.
Alors que cette Biennale célèbre son 15e anniversaire depuis sa création en 1992, elle est confrontée à un examen minutieux de sa gestion organisationnelle, technique et financière. Cet audit s’avère être une nécessité cruciale pour cet événement d’envergure continentale.
La Biennale de Dakar a gagné une réputation internationale en tant que carrefour de la créativité artistique africaine, mettant en lumière une palette diversifiée de talents du continent. Son professionnalisme dans l’organisation en a fait l’une des plus prestigieuses manifestations artistiques mondiales, rivalisant avec des événements renommés tels que la Biennale de Sao Paulo et celle de Venise.
Les figures clés derrière le succès de la Biennale de Dakar incluent les Secrétaires généraux tels que Rémi Sagna, Ousseynou Wade, Rassoul Seydi, ainsi que les différents Comités d’organisation et d’orientation dirigés par des personnalités comme Emmanuel Cabrita, Ousmane Sow Huchard, Gérard Senac, Baydi Agne et Moustapha Ndiaye. Leur expertise et leur engagement professionnel ont joué un rôle crucial dans l’essor de cet événement artistique.
Cependant, ces dernières années ont été marquées par des changements significatifs et des critiques émergentes. L’arrivée de Madame Marième Ba Diop et de son équipe a été entachée de controverses, notamment des allégations de lobbying influent et des pratiques de gestion discutables.
Ces préoccupations ont été exacerbées par le manque de transparence entourant l’évaluation financière de la Biennale, notamment celle de l’édition 2022, dont le budget d’un milliard n’a pas été soumis à un examen approfondi avec les parties prenantes, suscitant des inquiétudes quant à la gestion financière globale de l’événement.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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