Des chercheurs de l’université de la Silicon Valley ont révélé que de vastes réseaux de comptes, apparemment exploités par des mineurs, font ouvertement la promotion de la vente de contenus pédopornographiques.
Selon eux, Instagram est actuellement la principale plateforme utilisée par ces réseaux, grâce à des fonctionnalités telles que les algorithmes de recommandation de contenus et la messagerie facilitant le contact entre vendeurs et acheteurs.
Les pédophiles et ces réseaux n’ont pas besoin de faire preuve d’une grande ingéniosité. Une simple recherche avec des mots-clés tels que pedowhore (« pédopute ») ou preteensex (« sexe préadolescent ») permet de trouver des comptes utilisant ces termes pour promouvoir des contenus montrant des abus sexuels sur des mineurs, selon le Wall Street Journal.
L’entreprise Meta, propriétaire d’Instagram, n’a pas encore répondu aux sollicitations de l’AFP concernant cette affaire.
Toutefois, le géant des réseaux sociaux a reconnu qu’il y avait des problèmes au sein de ses services de sécurité et a mis en place un groupe de travail pour y remédier, d’après le Wall Street Journal.
En mars dernier, des fonds de pension et d’investissement ont déposé une plainte contre Meta, l’accusant d’avoir fermé les yeux sur le trafic d’êtres humains et la pédocriminalité présents sur ses plateformes.
Instagram est fréquemment critiqué par des associations et des autorités pour ne pas protéger suffisamment les enfants contre les risques de harcèlement, d’addiction et de problèmes d’image de soi.
Article écrit par : Awa Sanga
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