« Miraculous » : Ladybug et Chat Noir débarquent au cinéma - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Art & Culture | Par Eva | Publié le 05/07/2023 08:07:00

« Miraculous » : Ladybug et Chat Noir débarquent au cinéma

Le mercredi, en salles, l’adaptation cinématographique de la célèbre série pour enfants raconte les origines de cet univers qui se situe entre Spider-Man et Sailor Moon.

Ladybug et Chat Noir débarquent au cinéma. La série d’animation pour enfants Miraculous, un blockbuster international du genre, regardé dans plus de 150 pays, se décline en comédie musicale animée. Pour Jérémy Zag, le réalisateur et également producteur de la série, le film est la porte d’entrée idéale pour faire découvrir à un nouveau public cet univers qui se situe entre Spider-Man et Sailor Moon.

Cette superproduction française, avec un budget de plus de 80 millions d’euros, sort en salles le 5 juillet en France, puis à partir du 28 juillet sur Netflix dans le reste du monde. Pour Jérémy Zag, Miraculous – Le Film propose un complément à la série, dont la cinquième saison vient d’être diffusée : « En série, nous sommes limités en termes d’action, de messages et d’humour. Alors que dans le film, nous pouvons tout faire ! »

Pour faciliter l’entrée dans cet univers des super-héros parisiens, le film retrace la première rencontre entre Marinette, alias Ladybug, et Adrien, surnommé Chat Noir. Collégiens le jour et super-héros la nuit, ils combattent ensemble les forces du mal sans connaître leur véritable identité et en ignorant qu’ils sont amoureux l’un de l’autre. Jérémy Zag raconte à BFMTV les coulisses de cette aventure inédite.

Comment le film est-il né ?

J’ai toujours adoré les films de Disney et les films de super-héros. Je rêvais de mélanger les deux univers en mettant en avant une fille super-héroïne. Un long-métrage d’animation de 1h30 est également le meilleur format pour réunir la famille. Ceux qui connaissent la série vont inviter ceux qui ne la connaissent pas à la découvrir. Et ceux qui ne la connaissent pas du tout seront familiers de l’univers en 1h30.

L’histoire est un peu différente de celle de la série…

C’est un univers de super-héros, donc nous racontons surtout les origines de Ladybug et de Chat Noir, comment ils se sont rencontrés. Nous racontons différemment selon les formats, en fonction du timing que nous avons à l’écran. Là où cela a été très délicat avec le long-métrage d’animation Miraculous, c’est qu’il fallait créer un nouveau genre : le film de super-héros musical. Cela n’avait jamais été fait auparavant.

Comment s’est déroulée l’écriture ?

J’ai commencé par écrire les chansons du film. Plus nous avancions dans les paroles, plus nous nous rendions compte qu’en écoutant les chansons, nous voyagions avec cette musique. Cela ressemblait de plus en plus aux Disney qui avaient bercé notre enfance. Les chansons permettent aux personnages de chanter leurs émotions. Ce sont également d’excellents raccourcis pour bien comprendre les thématiques et les motivations de chacun. Nous ne pouvions pas raconter huit saisons autrement qu’avec des chansons !

Pourquoi avoir fait de « Miraculous » une comédie musicale ?

Sur un long-métrage d’animation, nous devons poser une problématique et la résoudre en 1h30. La problématique de Marinette est sa confiance en elle. Il n’y a rien de plus efficace et poétique que de raconter en mélodie et en chanson ses problèmes personnels intérieurs. Et cela est très compréhensible pour toute la famille.

L’animation est très soignée…

Je suis passionné par l’animation. C’est tout ce que j’aime. Je ne regarde que cela. Je voulais créer un mélange entre le style manga avec ses expressions presque caricaturales et la 3D que l’on peut trouver dans un Disney. C’est ce mélange des deux genres qui donne des rendus presque réalistes au niveau des regards. Nous avons des expressions faciales très souples. Il y a une rondeur, une douceur dans l’animation de ce film.

Cette animation de qualité ne peut être obtenue qu’avec un budget de 80 millions d’euros ?

L’animation, c’est du travail ! Le talent et le temps ont un coût. C’est aussi simple que cela. Beaucoup de personnes ont travaillé de nombreuses heures pour perfectionner l’image. Il faut énormément de travail par animateur et par plan. C’est pourquoi cela coûte très cher. C’est un cercle vertueux qui pousse tout le monde vers l’excellence. Nos standards étaient ceux des grands films de studios [américains]. Nous avons essayé de nous rapprocher de ce qu’ils font et visuellement, nous y sommes parvenus.

Article écrit par : Eva Diatta

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