RADDHO nie les accusations de trafic d'armes contre Alioune Tine - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Eva | Publié le 15/07/2023 04:07:40

RADDHO nie les accusations de trafic d'armes contre Alioune Tine

En tant que président de la RADDHO (Rencontre Africaine pour La Défense des Droits de l’Homme), je souhaite rectifier les déclarations du ministre Serigne Mbacké Ndiaye et du professeur Cheikh Omar Anne.

Ils ont accusé à tort la RADDHO, par le biais de Monsieur Alioune Tine, d’être impliquée dans un trafic d’armes. Je tiens à souligner que Monsieur Tine était notre secrétaire général à l’époque.

Les armes trouvées dans une petite pièce utilisée comme entrepôt au siège de la RADDHO, villa 4024 Allées Seydou Nourou Tall, étaient des fusils déclassés, majoritairement inutilisables et de calibre 36. Elles ont été incinérées à Ziguinchor dans le cadre du programme « Dynamisme de conflits, dynamisme de paix… Diamm rek » symbolisant l’enterrement de la guerre et la promotion de la paix, notamment en Casamance.

Je me souviens encore d’une conférence organisée à Kaolack, présidée par l’ancien gouverneur Monsieur Souleymane Ly et parrainée par la famille Aly Rose, où j’occupais alors le poste de Coordonnateur régional de l’Observatoire régional décentralisé de la RADDHO.

À cette occasion, feu Malle Mbow, secrétaire administratif de la RADDHO, et moi-même avons transporté une partie des fusils déclassés à Ziguinchor via la Gambie, où ils ont été incinérés en présence de nombreux notables et dignitaires de la région, tels que Robert Sagna, Balla Moussa Daffé, Abbé Diamacoune, son frère Bertrand, ainsi que des membres du maquis.

Voici la véritable histoire de ce stock de vieux fusils déclassés, offert à notre organisation par l’armée sénégalaise, dans le but de contribuer à ramener la paix au Sénégal, en particulier en Casamance.

Je profite de l’occasion pour saluer Monsieur Ousmane Diagne, qui était à l’époque procureur de la république près le tribunal de Grande instance de Dakar. J’admire toujours sa compétence et son humanité.

Messieurs Serigne Mbacké Ndiaye et Cheikh Omar Anne, voici la vérité rétablie. Je ne défends ni ne protège Monsieur Tine. En tant que témoin des faits et actuel président de la RADDHO, il est de mon devoir de rétablir la vérité. Cependant, je peux estimer qu’ils se sont trompés de bonne foi ou qu’ils ont agi avec zèle excessif.

En conclusion, je tiens à rappeler aux autorités au pouvoir que notre organisation, en tant qu’organisation non gouvernementale apolitique et non partisane, a pour mission de défendre, protéger et promouvoir les droits humains.

Nous sommes pleinement engagés dans notre rôle de contre-pouvoir, car il est de nature humaine d’abuser du pouvoir. Cependant, cela ne signifie pas que nous sommes contre le pouvoir en place, une distinction que j’ai toujours maintenue au cours de mes quatre années à la tête de la RADDHO.

Article écrit par : Claire Mendy

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