L’arrestation d’Ousmane Sonko hier vendredi a été un moment intense et rapide, avec des détails révélés par Libération, qui a retracé les instants de l’interpellation du leader de Pastef.
Vers 16 heures 30, une colonne de gendarmes, dont les membres du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), a fait irruption devant la résidence du leader de Pastef, située à la Cité Keur Gorgui.
Face à une absence de réponse, l’un des éléments du Gign a désactivé la caméra de surveillance en montant sur le mur de la maison. Ensuite, d’autres membres de l’unité ont escaladé le mur pour enfoncer la porte permettant l’accès aux bâtiments.
Au moment où Ousmane Sonko est descendu pour savoir ce qui se passait, le chef d’unité lui a annoncé qu’il était en état d’arrestation et lui a demandé de le suivre. Le leader de Pastef a obtempéré, sans être menotté ou brutalisé. Il a été emmené au tribunal, où les gendarmes l’ont mis à la disposition de la police.
Après avoir été conduit aux locaux de la Brigade des affaires générales (Bag), une branche de la police judiciaire, Ousmane Sonko a été interrogé sous le régime de la garde à vue, par la Sûreté urbaine (Su), dont le siège est au commissariat central de Dakar.
Cet événement marque un tournant important dans l’affaire concernant Ousmane Sonko, et suscite des interrogations quant aux développements futurs de cette détention qui a captivé l’attention du pays. Les médias continueront de suivre de près cette situation en évolution.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye
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