Un rein de porc continue de fonctionner sur un humain : Une 1ère réussie - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Santé | Par Eva | Publié le 16/08/2023 07:08:30

Un rein de porc continue de fonctionner sur un humain : Une 1ère réussie

Une étape majeure vient d’être franchie dans le domaine de la médecine : avec succès, un rein de porc a été greffé sur un individu en état de mort cérébral. Ces greffes, connues sous le nom de xénogreffes, sont développées en réponse à la grave pénurie de dons d’organes qui persistent depuis des années.

Cette avancée, bien que nécessitant davantage de vérifications, suscite l’enthousiasme. Une équipe de chercheurs américains a annoncé mercredi qu’un rein de porc continuait de fonctionner après 32 jours de transplantation sur un individu en état de mort cérébral. Cette période sans rejet après une telle opération est la plus longue jamais enregistrée. Les analyses et observations se poursuivront pendant encore un mois.

L’opération a eu lieu le 14 juillet à l’hôpital NYU Langone de New York. Elle a concerné un homme de 57 ans déclaré en état de mort cérébral, maintenu en vie grâce à un respirateur artificiel, et ayant donné son corps à la science. Les rênes de ce donneur ont été retirées au cours d’une intervention, et substituées par un rêne de porc génétiquement modifié, minimisant ainsi les risques de rejet immédiat par le corps humain.

Ces greffes d’organes provenant d’animaux vers des êtres humains, connus également sous le terme de xénogreffes, sont développées dans l’objectif de pallier la pénurie constante de dons d’organes. L’équipe de chercheurs à l’origine de cette opération a déjà réalisé plusieurs xénogreffes au cours des dernières années, dont la première mondiale d’une transplantation de rein de porc sur un être humain en septembre 2021. L’hôpital d’une université du Maryland avait également été le premier à accomplir une transplantation cardiaque porcine sur un humain vivant, bien que ce dernier soit décédé deux mois après l’intervention.

Aux États-Unis, plus de 100 000 individus attendent actuellement une greffe d’organe, dont près de 88 000 attendent un rein. Le Dr Robert Montgomery, directeur de l’Institut de Transplantation de NYU Langone, souligne que « le manque d’organes disponibles est la cause de trop nombreuses vies perdues ». Il estime que les xénogreffes offrent une voie viable pour répondre à ce défi de manière significative.

Article écrit par : Emilie Dème

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