Le géant chinois des télécoms, Huawei, se retrouve actuellement sur la liste noire aux États-Unis, ce qui lui interdit l’achat de composants américains, en particulier les puces électroniques qui sont pourtant essentielles dans la fabrication des téléphones. Malgré l’intensification des sanctions américaines concernant les semi-conducteurs il y a à peine deux semaines, Huawei a réussi à trouver un moyen de contourner ces restrictions.
Pour échapper aux sanctions directes qui le visent, Huawei a fait appel à des sous-traitants confidentiels. Ces entreprises achètent des puces et des composants électroniques à l’étranger au nom de Huawei, tout en gardant leurs liens avec la société secrets.
Ces puces sont ensuite utilisées dans la fabrication de divers produits, tels que les téléphones, les tablettes et les caméras de surveillance de Huawei. Selon des sources comme l’agence Bloomberg et le journal japonais Nikkei, au moins deux usines ont été discrètement rachetées par Huawei à cette fin, et plusieurs autres sont en cours de construction.
En cette période de tensions géopolitiques et de concurrence économique intense entre les États-Unis et la Chine, les États-Unis ont imposé un grand nombre de sanctions à la Chine dans le domaine des semi-conducteurs et des puces électroniques, en particulier au cours de la dernière année.
Ces composants sont cruciaux dans la course à l’innovation, étant largement fabriqués à Taïwan ou aux États-Unis. Cela inclut notamment les processeurs de nouvelle génération, qui sont extrêmement puissants et jouent un rôle clé dans le développement de l’intelligence artificielle générative.
Face à cette situation, Pékin et les entreprises chinoises investissent des sommes considérables en yuans pour développer leurs propres puces, dans le but de réduire leur dépendance aux composants américains et ainsi atténuer les effets des sanctions.
Article écrit par : Barthélémy Ndiaye
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