Près de 190 pays ont dit oui à la création d’un nouveau fonds pour la biodiversité le 24 août à Vancouver.
Cette décision découle de la COP15 à Montréal. Il y a huit mois, les pays avaient convenu de protéger 30% des terres et mers d’ici 2030 pour stopper la dégradation des sols et la disparition des espèces animales et végétales nécessaires à notre vie.
Ce fonds aidera surtout les pays moins développés et les petites îles vulnérables à gérer durablement les forêts, préserver les zones marines, restaurer les tourbières et protéger les habitats en danger. Une part de 20% ira aux projets locaux et autochtones, une première.
Lors de la COP15 à Montréal, les peuples autochtones avaient plaidé pour la reconnaissance de leurs pratiques et droits. Les scientifiques ont montré qu’ils préservent mieux la biodiversité dans les zones qu’ils gèrent.
Les financements viendront des gouvernements et du privé. Canada et Royaume-Uni ont déjà donné 136 et 12 millions d’euros. Les défenseurs de l’environnement applaudissent, mais le groupe Avaaz dit qu’il manque 40 millions pour démarrer d’ici la fin de l’année.
Le fonds devra être plus accessible, en particulier pour les pays africains en difficulté climatique.
Article écrit par : Fatou Coumba
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