Selon des spécialistes, l’érosion côtière du littoral sud est principalement attribuable à des facteurs naturels, avec en tête le changement climatique, mais également à des actions humaines.
Ces phénomènes ont contribué à l’avancée de la mer, mettant en péril les habitats et la riziculture, une activité agricole ancestrale qui n’est pas directement impactée par les populations locales. Les experts expriment une grande préoccupation face à cette menace croissante.
Tidiane Sané, enseignant-chercheur au Département de Géographie de l’Unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences et Technologies de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), souligne que « l’un des facteurs de vulnérabilité de cette région du littoral sénégalais est lié à la diminution des précipitations, associée à l’augmentation des températures mondiales due au changement climatique. »
Selon M. Sané, « le déficit en pluie et l’augmentation des températures ont exacerbé l’exposition du littoral sud, notamment à Diémbering, et sénégalais de manière générale, à diverses dynamiques. »
Cette analyse met en lumière l’urgence d’actions visant à atténuer les effets de l’érosion côtière, notamment en prenant en compte les facteurs climatiques et humains dans les stratégies de gestion et de préservation des zones côtières.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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