Article opinion écrit par la contributrice : Penda Diop.
Le ministère de l’agriculture a récemment fourni plus de 200 tonnes d’Aflasafe, un produit biologique, aux agriculteurs sénégalais participant au programme de maïs hybride.
Cette initiative vise à aider les agriculteurs à lutter contre la contamination de leurs récoltes par des aflatoxines, substances toxiques. Cela représente un pas significatif pour l’agriculture sénégalaise, mais quel impact cela a-t-il réellement sur l’économie nationale ?
Au fil des années, la production de maïs avait été entravée par d’importants dégâts causés par les insectes. Pour remédier à ce problème, le gouvernement a mis à disposition plus de 300 tonnes de ce produit.
L’utilisation d’Aflasafe est actuellement testée dans le cadre du programme de maïs, avec la distribution prévue de plusieurs tonnes aux agriculteurs. Cette initiative est une lueur d’espoir pour les agriculteurs.
Cependant, bien que la distribution d’Aflasafe soit une avancée, sa diffusion au Sénégal reste relativement limitée. La gratuité de ce produit décidée par le ministre de l’agriculture est une démarche positive pour encourager son utilisation à grande échelle, selon un agriculteur de Kaolack.
L’impact économique de cette initiative est considérable pour le Sénégal. La production de maïs est une source de revenus importante et ouvre des opportunités d’affaires avec les partenaires occidentaux. Cette augmentation de l’activité économique devrait également contribuer à réduire le chômage, offrant ainsi de nouvelles opportunités de travail aux jeunes dans le milieu rural.
Les agriculteurs espèrent augmenter leur rendement d’un minimum de cinq tonnes par hectare, en cultivant jusqu’à trente mille hectares, ce qui équivaudrait à cent cinquante mille tonnes de surplus par rapport à la production actuelle.
En fin de compte, ce programme est salué par les agriculteurs. Le président de la République, Macky Sall, mérite des éloges pour avoir inclus pour la première fois l’Aflasafe dans le programme agricole des cultures hybrides, contribuant ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Article opinion écrit par la contributrice : Penda Diop
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