Soixante-sept pays, ainsi que l’Union européenne, ont signé un traité historique visant à protéger la haute mer. Ce traité, signé le mercredi 20 septembre, prévoit la création d’aires marines protégées et pourrait entrer en vigueur dès 2025, à l’occasion de la prochaine Conférence des Nations unies sur l’océan en France.
Ce pacte vise à protéger des écosystèmes marins cruciaux pour l’humanité. Plusieurs pays, dont les États-Unis, l’Australie, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Chili, la Chine, le Costa Rica, le Mexique, la Norvège et les Fidji, ont signé le traité, soit un total de 67 pays, en plus de l’Union européenne en tant qu’entité.
Ce traité vise à transformer la vision de l’océan en tant qu’endroit pollué et exploité en un lieu protégé et respecté. Il est crucial pour atteindre l’objectif de protéger 30 % des terres et des océans de la planète d’ici 2030, comme convenu lors de la COP15 sur la biodiversité en décembre à Montréal. Cependant, son entrée en vigueur dépendra du processus de ratification dans chaque pays.
Le traité introduit également des obligations telles que la réalisation d’études d’impact environnemental pour les activités en haute mer. Il vise à protéger l’océan, qui fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons et joue un rôle essentiel dans la régulation du climat en absorbant une grande quantité de CO2.
Parallèlement à cela, certains appellent à un moratoire sur l’extraction minière sous-marine, affirmant que cela pourrait nuire au climat, à la biodiversité et aux communautés à travers le monde.
Article écrit par : Emilie Dème
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