ASML, le géant néerlandais des semi-conducteurs, subit une restriction partielle de son permis d’exportation vers la Chine, en réponse aux préoccupations américaines quant à l’utilisation de technologies avancées par les Chinois dans la nouvelle révolution industrielle.
ASML, peu connue du grand public, est un acteur clé dans le secteur des semi-conducteurs, produisant des machines pour les puces électroniques avancées utilisées dans l’intelligence artificielle et les innovations militaires. Le gouvernement néerlandais cède aux pressions américaines.
Des accords récents entre ASML et des entreprises sud-coréennes ont été considérés comme une « alliance des puces », visant potentiellement à réduire la dépendance de l’entreprise envers la Chine, qui représentait la moitié de ses clients en 2023.
Le gouvernement néerlandais, rejoignant le Japon et les États-Unis, a récemment restreint les exportations de technologies sensibles. Des responsables américains auraient exercé des pressions sur la Haye, selon des informations.
En réponse, la Chine dénonce les « intimidations » américaines et menace de restreindre davantage les exportations de terres rares, essentielles à la production de semi-conducteurs et largement contrôlées par la Chine.
ASML affirme que les restrictions n’auront pas d’impact significatif sur ses perspectives financières, mais les actions de la société ont chuté à l’ouverture de la Bourse d’Amsterdam.
Article écrit par : Badara Tall
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