Trois relations simultanées avec des hommes : Pratiques révélées des « M'baraneuses » - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 04/01/2024 09:01:27

Trois relations simultanées avec des hommes : Pratiques révélées des « M'baraneuses »

Article opinion écrit par le contributeur : Lamine Mbaye.
Les « m’baraneuses », ces femmes qui jonglent avec trois relations simultanées, sont au cœur d’un récit de NotreContinent expliquant comment elles choisissent leurs partenaires en fonction de leurs rôles distincts. Pourquoi ces femmes optent-elles pour cette vie facile?

Le premier, appelé le « dof bi » souvent marié, est l’utile. Il prend en charge les finances, payant les factures, les produits de beauté, les chaussures, les vêtements, fournissant ainsi le soutien financier à la demoiselle.

Le second se consacre à satisfaire sexuellement la « m’baraneuse ». Généralement jeune et séduisant, il incarne en quelque sorte le jouet intime de la demoiselle, recevant parfois une rémunération pour ses services, provenant bien sûr de la première personne.

Quant au troisième homme, il occupe le rôle de l’accessoire. Il représente le gendre idéal, irréprochable, à présenter aux amis et à la famille, celui avec qui sortir en société. Il agit comme une aide financière d’appoint, comblant les lacunes des deux premiers, souvent soit riches mais peu attirants, soit beaux mais moins brillants.

Cette pratique des « m’baraneuses » au Sénégal, principalement à Dakar, pourrait prêter à sourire si elle ne suscitait pas chez les plus jeunes l’envie d’embrasser cette voie comme une carrière. Le risque réside dans la possibilité que ce mode de vie devienne une profession.

« La pauvreté persistante pousse certaines mères à encourager leurs filles à entretenir plusieurs relations, en partageant ensuite les gains obtenus. Mais plus préoccupant encore, certaines jeunes filles mineures imitent leurs aînées et adoptent cette pratique. »

Un autre groupe touché est celui des étudiantes, souvent dans le besoin d’argent. Elles se lancent de plus en plus dans cette pratique pour financer leurs études.

Autrefois localisés en périphérie des villages, ces pratiques se trouvent aujourd’hui au cœur des villes, dans nos quartiers ou même dans nos propres maisons. La seule distinction avec une professionnelle réside dans la discrétion et le coût variable des services chez les « m’baraneuses ».

Article opinion écrit par le contributeur : Lamine Mbaye

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2 commentaires
Adélaïde
C'est la tendance
Le 2024-01-04 13:45:17
Moussa
Les gold diggers sont partout mais au Sénégal c'est pire
Le 2024-01-04 09:09:58

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Adélaïde
C'est la tendance
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