Article opinion écrit par le contributeur : Pape Demba Pouye.
J’ai uni ma destinée à une première femme que j’aimais profondément. Elle possédait toutes les qualités que je recherchais chez une compagne, à l’exception d’un défaut majeur : une jalousie excessive. Malgré mes efforts pour la convaincre de consentir à la polygamie, elle rappelait constamment son refus, même après avoir accepté de le signer.
Au début du mariage, je minimisais ses excès de jalousie, pensant qu’ils étaient temporaires et une preuve de son attachement. Mais, au fil des années, ma vie se transforma en véritable cauchemar. Les crises de jalousie étaient incessantes, frôlant le harcèlement. Lorsque j’annonçai que mon meilleur ami prenait une seconde épouse, elle réagit violemment, me traitant de tous les noms et proférant des menaces catégoriques si j’osais prendre une autre femme. Malgré ses menaces, je ne me laissais pas…
…impressionner, lui faisant comprendre que si elle ne me satisfaisait plus, je prendrais une seconde épouse. Devant mes amis, j’étais perçu comme celui qui avait peur de sa femme. Ils affirmaient que je n’oserais jamais prendre une seconde épouse.
Pour échapper à cette pression, j’ai commencé à flirter avec d’autres femmes jusqu’à tomber involontairement amoureux de l’une d’entre elles, puis j’ai décidé de l’épouser comme seconde épouse. Sa réaction fut incrédule, et elle se contenta de dire : « Je te plains ». À ce moment-là, je ne comprenais pas.
Deux mois après, j’ai commencé à ressentir une faiblesse sexuelle de plus en plus grave. En parlant à ma mère, elle consulta un marabout qui affirma que ma première épouse avait jeté un sort responsable de ma condition. Confrontée à la question, elle déclara qu’elle m’avait averti et ne renoncerait pas tant que je n’aurais pas divorcé de ma seconde épouse.
Cédant à son chantage, j’ai promis de divorcer d’elle une fois guéri. Elle découvrit ce marché, m’obligeant à jurer sur le Saint Coran de ne pas divorcer à cause de son acte, connaissant les conséquences qui l’attendaient.
Malgré tous les efforts déployés pour guérir de ma maladie, celle-ci était incurable. Mes proches et amis ont tout tenté pour retrouver ma virilité, mais la jalousie de ma première femme rendit cela impossible. J’ai fini par divorcer de ma seconde épouse, et quant à la première, incapable de supporter les regards accusateurs de notre entourage, elle a décidé de partir à l’extérieur.
Article opinion écrit par le contributeur : Pape Demba Pouye
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