Article écrit par le contributeur : Gildas Florent Ndecky
Quoi de plus normal qu’un pays qui s’endette ? C’est l’interrogation que le ministre des finances et du budget a émise lors des débats sur l’orientation budgétaire suivie par la clôture de la session unique ordinaire 2022-2023. Le Sénégal, à la descente du pouvoir d’Abdoulaye Wade n’avait que 3,69 milliards d’euros en dette soit 2 421 663 300 000 Francs CFA. Mais le gouvernement de Macky Sall l’a multiplié par 4 soit 18,72 milliards d’euros, c’est à dire environ 12 273 142 400 000 Francs CFA.
Les conditions attachées à ces prêts ont des répercussions sur les populations vulnérables, entraînant des conséquences sociales et économiques difficiles à surmonter. L’une des principales inquiétudes concernant ces prêts est le risque d’endettement excessif, pesant lourdement sur la croissance économique à long terme. A quoi sert toutes ces dépenses inutiles pendant que le peuple souffre ?Notre pays qui figure toujours parmi les…
plus endettés depuis des années. A part les routes en construction, où est passé tout cet argent emprunté. L’autre problème du Sénégal c’est le « mal-endettement »: On emprunte à des conditions inacceptables ailleurs.
Taux d’intérêt exorbitants, des commissions et autres frais; l’obligation d’importer du pays du prêteur le matériel, les ressources humaines nécessaires pour exemple construire les infrastructures financées avec l’argent du prêteur, des investissements inutiles, etc.
Ce régime est dans une logique de justification et de falsification des indicateurs macro économiques. Comme disait un proverbe arabe les promesses faites durant la nuit fondent comme beurre au soleil avec les premières lueurs du jour.
Les institutions comme le FMI n’ont jamais été des alliés. Pourquoi ne pas changer de cap et mener une politique d´endettement plus prudente et surtout mieux concertée avec tous les acteurs politiques et experts nationaux?
Comment la dette de même que le service de la dette pourront être remboursés sans de nouveaux emprunts vues que les recettes sont tout simplement rapatriés pour augmenter les dividendes à l’étranger.
Article opinion écrit par le contributeur : Gildas Florent Ndecky
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