Le premier Conseil des Ministres présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est tenu ce mardi 9 avril 2024 au Palais, réunissant l’ensemble du gouvernement. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, plusieurs projets sectoriels ont été discutés et des mesures pourraient être proposées à l’Assemblée Nationale dans les jours à venir.
Parmi ces propositions, figure un projet de loi visant à renforcer le pouvoir du Premier ministre. Deux autres projets sont également envisagés : la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).
La suppression du HCCT, relevant d’une loi référendaire, pourrait rencontrer des difficultés. En effet, le référendum constitutionnel de mars 2016 comportait plusieurs points sur les réformes institutionnelles, dont la création du HCCT. Pour le supprimer, il faudrait obtenir le vote des 3/5ème des députés (soit 110 députés).
La coalition Yewwi Askan Wi, qui n’est pas majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait chercher le soutien des autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que celui de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.
La position de l’Alliance pour la République (APR), désormais dans l’opposition, est également scrutée. Va-t-elle faciliter l’adoption de ces projets de loi portés par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ? C’est une question qui suscite l’intérêt des observateurs politiques.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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