Article opinion écrit par le contributeur : Robert Dia
Le sport traditionnel est souvent présenté comme un moyen de promouvoir la culture et la lutte contre le chômage. Aujourd’hui, il est clair que certains lutteurs sont de plus en plus impliqués dans des actes criminels.
Dernièrement, un lutteur de Thiès a été arrêté, accusé d’avoir tué et jeté son ami dans un puits, soulève une fois de plus des questions. La lutte sénégalaise joue un rôle important dans la société, c’est un fait. Cependant, il faut reconnaître les graves conséquences lorsque des individus associés à ce sport sont impliqués dans des crimes.
La répétition des cas impliquant des lutteurs dans des crimes violents ne peut être ignoré. Tant que la lutte continuera à servir de couverture aux criminelles pour commettre des actes répréhensibles, notre sécurité restera compromise.
Certains pourraient dire que la lutte est une tradition qui doit être préservée à tout prix. Cependant, il faudrait réfléchir sérieusement aux priorités de notre société. Devrions-nous sacrifier notre sécurité au nom d’une pratique sportive, surtout lorsque celle-ci est associée à des activités criminelles ?
Il faut prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette culture d’impunité qui entoure certains lutteurs. Cela nécessitera forcément une action ferme des autorités, ainsi qu’une prise de conscience collective de la part de la population. Nous devons cesser de glorifier les individus qui se livrent à des comportements criminels et commencer à valoriser le bien-être de tous.
La lutte sénégalaise peut avoir sa place, mais cela ne peut se faire au détriment de la sécurité de tous.
Article opinion écrit par le contributeur : Robert Dia
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