Article opinion écrit par la contributrice : Fatou Mbaye
Les choix en matière de planification familiale et de contraception sont devenus des sujets à la une. Dans les zones urbaines où les mentalités semblent évoluer rapidement.
L’une des questions les plus débattues est de savoir si le désir croissant des citadines de limiter leur nombre d’enfants. Est-ce le résultat d’une influence occidentale ou c’est seulement pour alléger le fardeau des responsabilités qui pèse sur elles.
C’est facile de pointer du doigt l’influence occidentale comme la principale raison. Cependant, cette explication simpliste ignore les nuances complexes de la situation. Il est crucial de reconnaître que le choix de limiter le nombre d’enfants est souvent le résultat d’une réflexion personnelle, influencée par une variété de facteurs, y compris l’accès à l’éducation, à l’emploi et aux soins de santé, ainsi que les aspirations individuelles et familiales.
D’autre part, l’idée que les femmes des milieux ruraux choisissent d’avoir moins d’enfants par pur désir de fuir les responsabilités est également une généralisation simpliste. Mais, maintenant la plupart le font pour pouvoir jouer à leur guise pour ne pas attraper de grossesse. Au Sénégal, c’est devenu un jeu pour certaines femmes de se faire implanter.
Il est crucial de reconnaître que la planification familiale est un droit fondamental de chaque individu, quel que soit son lieu de résidence ou son contexte culturel. Les femmes ont le droit de décider librement du nombre d’enfants qu’elles veulent avoir, tout comme les jeunes femmes ont le droit de faire des choix éclairés en fonction de leur propre situation et de leurs aspirations.
Article opinion écrit par la contributrice : Fatou Mbaye
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