Dans une escalade significative du conflit en cours, la Russie a récemment adopté une nouvelle stratégie en frappant les infrastructures énergétiques de l’Ukraine. L’opération la plus marquante a vu l’utilisation de dizaines de drones « kamikazes » et un nombre équivalent de missiles, visant spécifiquement les installations pétrolières, gazières et électriques dans plusieurs régions clés du pays.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a confirmé que malgré l’interception de certains missiles Shahed, plusieurs ont réussi à toucher leurs cibles, mettant en danger des infrastructures vitales.
La centrale de Trypilska, située à environ 50 km au sud de Kiev, a été l’une des victimes de ces attaques, étant rapportée comme « complètement détruite » par son exploitant, Centrenergo.
Le Kh-69, employé lors de ces frappes, est un missile doté de technologies avancées, telles qu’un mode de guidage par centrale inertielle et une géolocalisation par satellite. Sa capacité à voler à très basse altitude le rend difficile à détecter, ce qui a probablement contribué à son efficacité lors des attaques récentes.
Le président russe Vladimir Poutine a justifié ces actions en les décrivant comme des réponses nécessaires aux attaques ukrainiennes sur des installations russes. Lors d’une rencontre avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, Poutine a affirmé que ces frappes visaient à affaiblir le complexe militaro-industriel ukrainien, illustrant ainsi une stratégie de pression continue sur les ressources énergétiques du pays.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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