Article opinion écrit par le contributeur : Joel Sarr
Tahirou Sarr a soulevé une polémique en abordant la question des étrangers qui affluent dans les rues de Dakar sans contrôle apparent. Certains applaudissent ses déclarations, les considérant comme un appel à l’ordre dans un contexte où la gestion des flux migratoires devient préoccupante.
Cependant, la stigmatisation des étrangers n’est pas une solution comme semblent le suggérer les propos de Sarr. Premièrement, il faut reconnaître que la situation des migrants et des réfugiés est souvent le résultat de circonstances difficiles dans leur pays d’origine. Ils vivaient de la guerre, la pauvreté, ou les persécutions politiques. Blâmer ces individus pour leur présence dans un pays étranger est non seulement injuste, mais aussi contre-productif.
De plus, qualifier les préoccupations concernant les migrants de « non-racisme » ne les rend pas moins problématiques. L’argument selon lequel un État sérieux devrait contrôler ses frontières est certes valable, mais cela ne justifie pas les discours qui sème la xénophobie et la discrimination.
En réalité, la véritable solution réside dans une approche équilibrée et humanitaire de la question migratoire. Donc, cela implique de renforcer les mécanismes de contrôle aux frontières tout en respectant les droits des migrants. Il faut les offrir des voies légales et sécurisées pour ceux qui cherchent refuge ou opportunités dans d’autres pays.
Nous devrions travailler ensemble pour construire des sociétés inclusives et accueillantes. IL faut un engagement collectif pour combattre les discours de haine et à promouvoir la solidarité entre les peuples. Les propos de Tahirou Sarr sur la question des étrangers à Dakar reflètent une approche simpliste dangereuse.
Article opinion écrit par le contributeur : Joel Sarr
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