Article opinion écrit par la contributrice : Irène Diop
Au Sénégal, la transparence est indispensable pour le progrès donc la gestion des fonds politiques est d’actualité. Face à des années de gaspillage et de favoritisme, il faut apporter des changements concrets. Seulement cela peut assurer une utilisation responsable et équitable de ces ressources.
La récente annonce concernant les nominations à des postes de directions nationales par appel d’offres constitue le premier point. Il faudra mettre fin au clientélisme qui a trop longtemps prévalu. C’est une mesure qui vise à garantir des postes clés au sein d’organismes financiers comme la BNDE, le FONSIS, le FONGIP, la CDC, la DER et la Banque Agricole attribués sur la base du mérite et de la compétence, plutôt que de l’affiliation politique.
Tout d’abord, chaque institution devrait avoir une seul directeur. Cette rationalisation permettra une gestion plus efficace des ressources et une plus grande responsabilité dans l’utilisation des fonds publics. Fini le temps où des inconnus dirigent les postes de direction plutôt que des gens qualifiés.
De plus, l’abolition du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) et du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) marque la fin d’une ère. Ils constituent d’instruments de récompense aux les alliés politiques, plutôt qu’aux institutions véritablement représentatives et efficaces.
Les fonds politiques auront un déclic radical avec ses reformes. Elle envoie un signal fort selon lequel le gouvernement reste déterminer à mettre fin à la corruption qui sapent la confiance du public et entravé l’économie du pays.
Article opinion écrit par la contributrice : Irène Diop
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